Pourquoi vous risquez de NE PAS réussir sa vie !
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Réussir sa vie : Pourquoi vous devriez dévorer cet article

LĂąchez prise ! Cette obsession de la comparaison est nuisible pour votre santĂ© et vous empĂȘche de tracer votre propre voie vers le succĂšs ! Frans de Waal nous rappelle avec malice que mĂȘme les singes recherchent une juste rĂ©compense, sans mĂȘme connaĂźtre leurs prĂ©fĂ©rences. Alors, pourquoi se laisser envahir par l’envie en regardant les autres ?

De Waal nous rĂ©vĂšle les piliers moraux de la rĂ©ciprocitĂ©, de l’empathie et de la compassion, prĂ©sents chez les humains et les animaux. Suivez donc ses conseils avisĂ©s pour rĂ©ussir : ils vous sont rĂ©vĂ©lĂ©s en dĂ©tail dans cet article. 

Êtes-vous prĂȘt Ă  dire adieu Ă  cette mentalitĂ© de comparaison et Ă  accueillir avec enthousiasme votre passion ? Plongez dans cet article captivant et dĂ©couvrez comment vous pouvez trouver votre propre chemin vers le succĂšs

Antonella VILAND, coach entrepreneur depuis 2005, reprend ici des éléments clés pour vous aider à changer de vie pour de bon.

Tout le monde a peur de ne pas réussir sa vie. Vous aussi ?

Vous avez bien raison !

C’est le risque le plus important de toute votre vie !

Vous devez absolument regarder cette vidéo de Larry Smith. Pourquoi les gens ne réussissent-ils pas dans la vie,

Réussir sa vie est une ambition que nous avons tous, non ?

Vous avez vu la vidéo du discours à Stanford de Steve Job ? Vous avez pleuré ?

C’est un discours motivant et incontournable.

Oui, mais malgrĂ© tout la plupart d’entre nous vont Ă©chouer… Pourquoi ? Larry Smith lors d’une confĂ©rence TED expose avec un humour tout britannique, explique la raison essentielle pour laquelle on Ă©choue Ă  rĂ©aliser sa vie rĂȘvĂ©e professionnelle.

Pourquoi vous risquez de NE PAS réussir votre vie !

Transcription de la conférence ou comment réussir sa vie ?

En rĂ©sumĂ©, il nous explique qu’il faut vraiment trouver SA passion et se donner les moyens de travailler pour sa passion !

Pour rĂ©ussir sa vie, le plus important consiste donc Ă  trouver ce qui nous intĂ©resse au delĂ  du simple intĂ©rĂȘt : ce qui nous passionne ! Et il faut ensuite ne pas se cacher derriĂšre des excuses pour vraiment se consacrer Ă  sa passion !

Cet aprĂšs-midi, je voudrais discuter avec vous de la raison pour laquelle vous n’allez pas rĂ©ussir Ă  faire carriĂšre. (Rires)

Je suis Ă©conomiste. Je fais dans le lugubre Fin de la journĂ©e, c’est l’heure des remarques lugubres. Je veux juste parler Ă  ceux d’entre vous qui veulent une grande carriĂšre.

Je sais que certains d’entre vous ont dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ© que vous voulez une bonne carriĂšre.Vous allez Ă©chouer, vous aussi – (Rires)

parce que – Mon Dieu, vous ĂȘtes tous si joyeux Ă  l’idĂ©e d’Ă©chouer. (Rires)

Vous devez ĂȘtre canadiens, sans aucun doute. (Rires)

Ceux qui essaient d’avoir une bonne carriĂšre vont Ă©chouer parce qu’en fait, les bons mĂ©tiers sont en train de disparaĂźtre.

Il y a de grands métiers et de grandes carriÚres, et il y a les métiers avec une charge de travail importante, beaucoup de stress, des métiers qui vous sucent le sang, détruisent votre ùme, et en fait, rien entre les deux.

Donc les gens qui recherchent un bon job vont échouer.Je vais parler de ceux qui recherchent des grands jobs, des grandes carriÚres, et pourquoi vous allez échouer.

PremiĂšre raison : peu importe le nombre de fois que les gens vous diront : “Si tu veux une grande carriĂšre, tu dois poursuivre ta passion, tu dois poursuivre tes rĂȘves, tu dois poursuivre ta plus grande fascination dans la vie”, vous entendrez cela encore et encore et alors vous dĂ©ciderez de ne pas le faire. Peu importe le nombre de fois que vous tĂ©lĂ©chargerez le discours d’ouverture Ă  Stanford de Steven J [Steve Jobs], vous allez le regarder encore mais dĂ©ciderez de ne rien faire.

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Je ne suis pas sĂ»r de pourquoi vous dĂ©ciderez de ne rien faire. Vous ĂȘtes trop paresseux pour le faire. C’est trop compliquĂ©. Vous avez peur, si vous cherchez votre passion et que vous ne la trouvez pas, de vous sentir idiot, alors vous crĂ©ez des excuses sur pourquoi vous n’allez pas chercher votre passion. Ce ne sont que des excuses, Mesdames et Messieurs. Nous allons examiner une longue liste, votre crĂ©ativitĂ© et rĂ©flexion pour crĂ©er des excuses de ne pas faire ce que vous avez vraiment besoin de faire si vous voulez avoir une grande carriĂšre.

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Donc, par exemple, une de vos grandes excuses est : “Les grandes carriĂšres sont vraiment et rĂ©ellement, pour la plupart des gens, juste une affaire de chance, donc je vais rester ici, je vais essayer d’ĂȘtre chanceux et si je suis chanceux, j’aurais une grande carriĂšre. Sinon j’aurais une bonne carriĂšre” Mais une bonne carriĂšre est impossible, donc ça ne va pas marcher.

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Alors, votre autre excuse sera : “Il y a des gens spĂ©ciaux qui poursuivent leurs passions, mais ce sont des gĂ©nies. Il y a Steven J. Mais je ne suis pas un gĂ©nie. Quand j’avais 5 ans, je pensais ĂȘtre un gĂ©nie, mais mes professeurs m’ont ĂŽtĂ© cette idĂ©e de la tĂȘte il y a fort longtemps.” (Rires) N’est-ce pas ? “Et maintenant je suis de niveau satisfaisant.” Alors, vous voyez, si on Ă©tait en 1950, ĂȘtre de niveau satisfaisant Ă§a vous aurait donnĂ© une grande carriĂšre. Mais devinez quoi? Nous sommes presque en 2012, et dire au monde “Je suis de niveau satisfaisant”, c’est vous condamner Ă  la mĂ©diocritĂ©.

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Et bien sur, une autre excuse : “Et bien, je le ferai, je le ferai, mais… mais… aprĂšs tout, je ne suis pas bizarre. Tout le monde sait que les gens qui poursuivent leurs passions sont quelque part obsĂ©dĂ©s. Un peu Ă©trange ? Non ? Vous savez, la fine limite entre le gĂ©nie et la folie. Je ne suis pas bizarre. J’ai lu la biographie de Steven J. Mon Dieu ! Je ne suis pas comme cette personne, je suis gentil. Je suis normal. Je suis une personne gentille et normale, et une personne gentille et normale n’a pas de passion.

Ah ! Mais je veux toujours une grande carriĂšre. Je ne suis pas prĂȘt Ă  poursuivre mes passions, donc je sais ce que je vais faire, parce que j’ai une solution, j’ai une stratĂ©gie. C’est celle que Maman et Papa m’ont donnĂ©e. Maman et Papa m’ont dit que si je travaillais dur, j’aurais une bonne carriĂšre. Donc si vous travaillez dur et que vous avez une bonne carriĂšre, si vous travaillez trĂšs trĂšs trĂšs dur, vous aurez une grande carriĂšre. Est-ce que ça n’a pas une logique mathĂ©matique ? Non. (Rires) Mais vous avez rĂ©ussi Ă  vous en convaincre.

04:13

Vous savez quoi ? Voici un petit secret. Vous voulez travailler ? Vous voulez travailler trĂšs trĂšs dur ? Vous savez quoi ? Vous allez y rĂ©ussir. Le monde vous donnera l’opportunitĂ© de travailler trĂšs trĂšs trĂšs dur, mais ĂȘtes-vous surs que cela vous donnera une grande carriĂšre quand toutes les preuves montrent le contraire ?

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Donc supposons, examinons ceux d’entre vous qui recherchent leur passion. Vous comprenez rĂ©ellement que vous feriez mieux de le faire, sans excuses. Vous recherchez votre passion, et vous ĂȘtes heureux. Vous avez trouvĂ© quelque chose qui vous intĂ©resse.

04:52

J’ai un intĂ©rĂȘt! J’ai un intĂ©rĂȘt! Vous me dites. Vous dites : “J’ai un intĂ©rĂȘt !” Je dis : “C’est magnifique !” Et qu’est-ce que vous essayez de me dire ? “Et bien, j’ai un intĂ©rĂȘt.” Je dis : “Avez-vous une passion ?” Vous dites : “J’ai un intĂ©rĂȘt.” Votre intĂ©rĂȘt, c’est Ă  propos de quoi ? “Et bien je suis intĂ©ressĂ© par ça” Et qu’en est-il du reste des activitĂ©s de l’humanitĂ© ? “Je ne suis pas intĂ©ressĂ© par elles.” Vous les avez toutes examinĂ©es, n’est-ce pas ? “Non. Pas exactement.”

05:20

Une passion est votre plus grand amour. Une passion est la chose qui vous aidera Ă  crĂ©er la plus grande expression de votre talent. Passion, intĂ©rĂȘt – ce n’est pas la mĂȘme chose. Allez-vous vraiment voir votre petite amie et lui dire: “Epouse-moi ! Tu es intĂ©ressante.” (Rires) Ă‡a n’arrivera pas. Ça n’arrivera pas et vous mourrez seul. (Rires)

05:47

Ce que vous voulez, ce que vous voulez, c’est une passion. C’est au-delĂ  d’un intĂ©rĂȘt. Vous avez besoin de 20 intĂ©rĂȘts, et alors l’un d’entre eux, l’un d’entre eux s’emparera de vous, vous sĂ©duira plus que tout autre, et alors vous aurez peut-ĂȘtre trouvĂ© votre plus grand amour en comparaison de tous les autres qui vous intĂ©ressent et c’est ce qu’est la passion.

06:10

J’ai un ami, il a fait sa demande Ă  sa petite amie. Il Ă©tait une personne Ă©conomiquement rationnelle. Il a dit Ă  son amie : “Marions-nous. Fusionnons nos intĂ©rĂȘts.”

06:23

(Rires)

06:25

Oui, il l’a fait. “Je t’aime vraiment”, il disait, “Je t’aime profondĂ©ment. Je t’aime plus que n’importe quelle femme que j’ai rencontrĂ©es. Je t’aime plus que Mary, Jane, Susie, Penelope, Ingrid, Gertrude, Gretel – j’Ă©tais en programme d’Ă©change en Allemagne Ă  ce moment-lĂ ” (Rires) “Je t’aime plus que – ” Ok. Elle quitta la piĂšce Ă  la moitiĂ© de l’Ă©numĂ©ration de son amour pour elle. AprĂšs avoir surmontĂ© sa surprise de, vous savez, d’essuyer un refus, il en conclut qu’il avait Ă©chappĂ©e belle d’un mariage avec une personne irrationnelle, mais il nota, quand mĂȘme, pour lui-mĂȘme que la prochaine fois qu’il ferait sa demande, il ne serait peut-ĂȘtre pas nĂ©cessaire d’Ă©numĂ©rer toutes les femmes qu’il avait auditionnĂ©es pour le rĂŽle. (Rires)

07:19

Mais cela reste vrai. Vous devez Ă©tudier les alternatives afin de trouver votre destinĂ©, ou avez-vous peur du mot “destinĂ©” ? Est-ce que le mot “destinĂ©” vous effraie ? C’est de cela que nous parlons, et si vous ne trouvez pas la plus haute expression de votre talent, si vous vous arrĂȘtez Ă  “intĂ©ressant”, quoique cela puisse signifier, est-ce que vous savez ce qu’il va arriver Ă  la fin de votre longue vie ? Vos amis et votre famille se rassembleront au cimetiĂšre, et lĂ , Ă  cĂŽtĂ© de votre tombe il y aura une pierre tombale, et sur la pierre tombale il y aura Ă©crit : “Ici gĂźt un Ă©minent ingĂ©nieur qui a inventĂ© le Velcro.” Mais ce que la pierre tombale aurait du dire, dans une vie alternative, ce qu’elle aurait du dire si c’Ă©tait la plus grande expression de votre talent : “Ici gĂźt le dernier laurĂ©at du Prix Nobel de Physique, qui formula la ThĂ©orie de la Grande Unification et dĂ©montra l’existence pratique de la distorsion.” [utilisĂ©e par les vaisseaux de Star Trek]

08:21

(Rires) Le Velcro, en effet… (Rires)

08:27

L’une de ces rĂ©alitĂ©s est une grande carriĂšre. L’autre est une carriĂšre manquĂ©e. Mais certains d’entre vous, en dĂ©pit de toutes ces excuses, vous trouverez, vous trouverez votre passion, et cependant vous allez Ă©chouer.

08:48

Vous allez Ă©chouer parce que, parce que vous n’allez pas la suivre, parce que vous allez inventer une nouvelle excuse, une nouvelle excuse pour ne pas agir, et cette excuse je l’ai entendue tellement de fois. “Oui, je voudrais poursuivre une grande carriĂšre, mais je tiens aux relations humaines plus qu’aux accomplissements. Je veux ĂȘtre un bon ami. Je veux ĂȘtre un bon Ă©poux. Je veux ĂȘtre un bon parent et je ne vais pas sacrifier cela sur l’autel de grands accomplissements.”

09:35

(Rires)

09:37

Qu’est-ce que vous voulez que je dise ? Vous voulez rĂ©ellement que je vous dise : “HonnĂȘtement, je jure que je ne bats pas les enfants” (Rires) Examinez la vision du monde que vous vous donnez. Vous ĂȘtes un hĂ©ros peu importe ce que ce que vous faite et moi, en suggĂ©rant, avec beaucoup de dĂ©licatesse, que vous pourriez vouloir une grande carriĂšre, je dois dĂ©tester les enfants. Je ne dĂ©teste pas les enfants. Je ne les bats pas. Oui, il y avait un petit enfant qui vagabondait dans le bĂątiment quand je suis arrivĂ© et non, je ne l’ai pas battu. (Rires)

10:08

Bien sur, j’ai du lui dire que le bĂątiment Ă©taient pour les adultes seulement et de dĂ©camper. Il a marmonnĂ© quelque chose Ă  propos de sa mĂšre, et je lui ai dit qu’elle le retrouverait probablement dehors de toute maniĂšre. La derniĂšre fois que je l’ai vu, il Ă©tait sur les marches, en train de pleurer. (Rires) Quelle mauviette ! (Rires)

10:24

Mais que voulez-vous ? C’est ce que vous attendiez que je dise. Vous pensez vraiment que c’est appropriĂ© que vous preniez les enfants et les utilisiez comme bouclier ? Vous savez ce qui arrivera un jour, vous, vous parent idĂ©al, vous ? Le gamin viendra vous voir un jour et vous dira : “Je sais ce que je veux ĂȘtre. Je sais ce que je veux faire dans la vie.” Vous serez si content. C’est la conversation qu’un parent veut entendre, parce que votre enfant est bon en math, et vous savez que vous allez aimer ce qui vient aprĂšs. Donc votre gamin vous dit: “J’ai dĂ©cidĂ©, je veux ĂȘtre magicien. Je veux faire des tours de magie sur scĂšne.” (Rires)

11:08

Et qu’allez-vous dire ? Vous direz, vous direz “Euh… c’est risquĂ©, chĂ©ri. Tu pourrais Ă©chouer, chĂ©ri. On ne gagne pas beaucoup d’argent avec ça, chĂ©ri. Tu sais, enfin je sais pas, chĂ©ri, tu devrais rĂ©flĂ©chir Ă  ça encore un peu, chĂ©ri, tu es si bon en math, pourquoi tu ne… “

11:24

Et le gamin vous interrompt et dit : “Mais c’est mon rĂȘve. C’est mon rĂȘve de faire ça” Et qu’est-ce que vous allez dire ? Vous savez ce que vous allez dire ? “Ecoute, chĂ©ri. J’avais un rĂȘve autrefois, moi aussi, mais… mais…” Comment allez-vous finir votre phrase avec votre “mais” ? “… Mais. J’avais un rĂȘve autrefois, moi aussi, mais j’avais trop peur pour le poursuivre.” Ou est-ce que vous allez lui dire ça ? “J’avais un rĂȘve autrefois, chĂ©ri. Mais alors tu es nĂ©.” (Rires)

11:59

(Rires) (Applaudissements)

12:01

Voulez-vous rĂ©ellement utiliser votre famille, voulez-vous rĂ©ellement regarder votre Ă©pouse et vos enfants et voir vos geĂŽliers ? Il y a quelque chose que vous auriez pu dire Ă  votre enfant quand il ou elle vous a dit : “J’ai un rĂȘve.” Vous auriez pu dire, en regardant le gamin en face : “Vas-y, chĂ©ri, comme je l’ai fait.” Mais vous ne pourrez pas dire cela parce que vous ne l’avez pas fait. Donc vous ne pourrez pas. (Rires)

12:44

Et donc les pĂ©chĂ©s des parents seront payĂ©s par les pauvres enfants. Pourquoi allez-vous chercher refuge dans les relations humaines pour votre excuse de ne pas chercher et poursuivre votre passion ? Vous savez pourquoi. Au fond de votre coeur, vous savez pourquoi, et je suis totalement sĂ©rieux. Vous savez pourquoi vous devenez tout mignons et affectionnĂ©s et que vous vous enveloppez dans les relations humaines. C’est parce que vous ĂȘtes – Vous savez ce que vous ĂȘtes.

13:22

Vous ĂȘtes apeurĂ©s de poursuivre votre passion. Vous avez peur d’avoir l’air ridicule. Vous avez peur d’essayer. Vous avez peur d’Ă©chouer. Super ami, super Ă©pouse, super parent, super carriĂšre. Est-ce que ce n’est pas un lot ? Est-ce que ce n’est pas ce que vous ĂȘtes ? Comment pouvez-vous ĂȘtre l’un sans l’autre ? Mais vous avez peur.

13:52

Et c’est pourquoi vous n’aurez pas une grande carriĂšre, sauf si… “sauf si”, l’expression la plus Ă©vocatrice de toutes – sauf si. Mais l’expression “sauf si” est liĂ©e aussi Ă  cette autre phrase terrifiante “Si seulement j’avais…” “Si seulement j’avais…” Si jamais vous avez cette idĂ©e coincĂ©e dans la tĂȘte, elle vous blessera Ă©normĂ©ment.

14:33

Ce sont les nombreuses raisons qui font que vous allez Ă©chouer Ă  avoir une grande carriĂšre, sauf si…

14:45

sauf si.

14:49

Merci (Applaudissements)

RĂ©ussir SA vie ce n’est pas possible si vous vous comparez.

Transcription de la confĂ©rence de Frans de Waal : ou comment rĂ©ussir sa vie en ne s’inspirant pas des animaux

En rĂ©sumĂ©, les singes sont jaloux si on leur donne pas le mĂȘme salaire pour le mĂȘme travail… Alors mĂȘme que le singe de gauche n’a jamais goutĂ© un raisin, qu’il ne sait pas s’il aime le raisin.. il exige un raison pour le mĂȘme travail exĂ©cutĂ© que son voisin. Il va jusqu’Ă  jeter la tranche de concombre qu’on lui offre mĂȘme s’il aime le concombre !  Ce dĂ©sir mimĂ©tique peut nuire Ă  votre carriĂšre car au lieu de chercher ce qui est bon pour vous, vous risquez de juste vouloir comme les autres !  ———- 00:00

Je suis nĂ© Ă  Den Bosch, d’oĂč le peintre Hieronymous Bosch a tirĂ© son nom. J’ai toujours beaucoup aimĂ© ce peintre qui a vĂ©cu et travaillĂ© au 15° siĂšcle. Et ce qui est intĂ©ressant chez lui quant Ă  la moralitĂ© c’est qu’il a vĂ©cu Ă  une Ă©poque oĂč l’influence de la religion Ă©tait en baisse, et il se demandait, je crois, ce qui arriverait Ă  la sociĂ©tĂ© s’il n’y avait pas de religion ou s’il y avait moins de religion. Il a donc peint ce cĂ©lĂšbre tableau, « Le Jardin des dĂ©lices terrestres », que certains ont interprĂ©tĂ© comme Ă©tant l’humanitĂ© avant la chute, ou Ă©tant l’humanitĂ© sans chute du tout. Vous vous demandez donc, que se passerait-il si nous n’avions pas goĂ»tĂ© au fruit de la connaissance, pour ainsi dire, et quel genre de moralitĂ© aurions-nous ?

00:40

Plus tard, en tant qu’Ă©tudiant, je suis allĂ© dans un jardin trĂšs diffĂšrent, un jardin zoologique Ă  Arnhem oĂč nous avons des chimpanzĂ©s. Me voici tout jeune avec un bĂ©bĂ© chimpanzĂ©. (Rires) Et lĂ  j’ai dĂ©couvert que les chimpanzĂ©s ont trĂšs faim de pouvoir et j’en ai Ă©crit un livre. A l’Ă©poque la recherche sur les animaux se focalisait sur l’agression et la compĂ©tition. J’ai peint un cadre gĂ©nĂ©ral du rĂšgne animal, humanitĂ© comprise, selon lequel au fond de nous-mĂȘmes nous sommes compĂ©titifs nous sommes agressifs, nous sommes tous Ă  la recherche de notre profit personnel. Voici le lancement de mon livre. Je ne suis pas sĂ»r que les chimpanzĂ©s l’aient lu, mais c’est sĂ»r qu’ils paraissaient intĂ©ressĂ©s.

01:24

Pendant que je faisais ce travail sur le pouvoir et la domination et sur l’agressivitĂ© et ainsi de suite, j’ai dĂ©couvert que les chimpanzĂ©s se rĂ©concilient aprĂšs les bagarres. Ce que vous voyez ici ce sont deux mĂąles qui se sont battus. Ils ont fini sur un arbre, et l’un d’eux tend la main Ă  l’autre. Une seconde aprĂšs que j’ai pris la photo, ils se sont rĂ©unis Ă  la base de l’arbre et ils se sont embrassĂ©s.

01:44

C’est trĂšs intĂ©ressant parce qu’à l’Ă©poque on ne parlait que de compĂ©tition et agressivitĂ©, et ça n’avait donc aucun sens. La seule chose qui compte c’est gagner ou perdre. Mais pourquoi se rĂ©concilier aprĂšs une bagarre ? Ă‡a n’a aucun sens. C’est ce que font les bonobos. Les Bonobos font tout avec le sexe. Ils se rĂ©concilient donc avec le sexe. Mais le principe est le mĂȘme. Le principe est que vous avez une relation prĂ©cieuse qui est dĂ©gradĂ©e par le conflit, il faut donc faire quelque chose. Tout mon cadre sur le rĂšgne animal, ĂȘtres humains compris, a commencĂ© Ă  changĂ© Ă  ce moment-lĂ .

02:18

Nous avons d’ailleurs cette image en science politique, en Ă©conomie, en lettres, en philosophie, que l’homme est un loup pour l’homme. Et donc tout au fond, notre nature est en fait mauvaise. Je crois que c’est une image injuste pour le loup. AprĂšs tout le loup, est un animal trĂšs coopĂ©ratif. VoilĂ  pourquoi beaucoup d’entre vous ont un chien Ă  la maison, qui lui aussi a toutes ces caractĂ©ristiques. Et c’est trĂšs injuste pour l’humanitĂ©, parce que l’humanitĂ© est en fait beaucoup plus coopĂ©rative et empathique que ce que l’on croit. J’ai donc commencĂ© Ă  m”intĂ©resser Ă  ce problĂšme en l’Ă©tudiant chez d’autres animaux.

02:52

Voici donc les piliers de la moralitĂ©. Si vous demandez Ă  n’importe qui, « Sur quoi se fonde la moralitĂ© ? » voici les deux facteurs qui apparaissent toujours. Le premier est la rĂ©ciprocitĂ©, et il est associĂ© Ă  un sens de justice et Ă  un sens d’Ă©quitĂ©. Et l’autre est l’empathie et la compassion. Et la moralitĂ© humaine c’est plus que ça, mais si vous enlevez ces deux piliers, il ne reste pas grand-chose, je crois. Ils sont donc absolument essentiels.

03:16

Je vais vous donner quelques exemples. Voici une vieille vidĂ©o du Yerkes Primate Center oĂč on dresse les chimpanzĂ©s Ă  coopĂ©rer. Et ça fait dĂ©jĂ  une centaine d’annĂ©es que nous faisons des expĂ©riences sur la coopĂ©ration. Vous avez ici deux jeunes chimpanzĂ©s qui ont une boite, et la boite est trop lourde pour qu’un chimpanzĂ© l’attire Ă  lui. Et bien sĂ»r, il y a de la nourriture dans la boite. Autrement ils ne la tireraient pas avec autant de force. Ils amĂšnent donc la boite. Et vous voyez qu’ils sont synchronisĂ©s. Vous voyez qu’ils travaillent ensemble, ils tirent au mĂȘme moment. C’est dĂ©jĂ  un gros progrĂšs par rapport Ă  beaucoup d’autres animaux qui ne seraient pas capables de faire ça. Et maintenant vous allez voir une image encore plus intĂ©ressante, parce que maintenant l’un des deux chimpanzĂ©s a Ă©tĂ© nourri. Donc l’un des deux n’est plus vraiment intĂ©ressĂ© par la tĂąche. (Rires) (Rires) (Rires) Regardez maintenant ce qui se passe Ă  la fin. (Rires) En gros il prend tout.

04:54

(Rires)

04:57

Il y lĂ  a deux choses intĂ©ressantes. L’une est que le chimpanzĂ© sur la droite comprend complĂštement ce dont son partenaire a besoin — il comprend donc complĂštement le besoin de coopĂ©ration. La deuxiĂšme est que le partenaire est prĂȘt Ă  travailler mĂȘme si la nourriture ne l’intĂ©resse pas. Pourquoi cela ? Ça a probablement Ă  voir avec la rĂ©ciprocitĂ©. Il y a beaucoup de preuves chez les primates et chez d’autres animaux du fait qu’ils rendent les faveurs. Donc il aura un jour ou l’autre une faveur en retour. Et voilĂ  donc comment ça marche.

05:23

Nous faisons la mĂȘme chose avec les Ă©lĂ©phants. C’est trĂšs dangereux de travailler avec les Ă©lĂ©phants. Un autre problĂšme avec les Ă©lĂ©phants c’est que vous ne pouvez pas utiliser de boite qui soit trop lourde pour un Ă©lĂ©phant. On peut peut-ĂȘtre en faire une, mais je crois qu’elle va ĂȘtre trop fragile. Ce que nous avons donc fait dans ce cas prĂ©cis — nous faisons ces Ă©tudes en ThaĂŻlande pour Josh Plotnik — nous avons cet instrument, nous utilisons cette corde. Si vous tirez de ce cĂŽtĂ© de la corde, la corde disparaĂźt de l’autre cĂŽtĂ©. Deux Ă©lĂ©phants doivent donc la tirer en mĂȘme temps. Autrement rien ne se passe et la corde disparaĂźt.

05:57

Et le premier enregistrement que vous allez voir ce sont deux Ă©lĂ©phants relĂąchĂ©s en mĂȘme temps qui arrivent Ă  l’Ă©quipement. L’Ă©quipement est sur la gauche avec de la nourriture dessus. Ils arrivent donc ensemble, ils la prennent ensemble et ils tirent ensemble. En fait pour eux c’est assez simple. Les voilĂ . Et voilĂ  comment ils font. Nous allons maintenant rendre la tĂąche plus difficile. Parce que le but de cette expĂ©rience c’est de voir comment ils comprennent la coopĂ©ration. Est-ce qu’ils la comprennent comme les chimpanzĂ©s, par exemple ?

06:35

Ce que nous faisons Ă  l’Ă©tape suivante c’est relĂącher un Ă©lĂ©phant avant l’autre, et cet Ă©lĂ©phant doit ĂȘtre assez intelligent pour rester lĂ , attendre et ne pas tirer la corde — parce que s’il tire la corde, tout disparaĂźt et le test est fini. Cet Ă©lĂ©phant fait une chose illĂ©gale que nous ne lui avons pas apprise. Mais il montre Ă  quel point il comprend, parce qu’il met sa patte sur la corde, il se place sur la corde et attend que l’autre arrive, et ensuite l’autre fera tout le travail pour lui. C’est ce que nous appelons profiter des autres. (Rires) Mais il montre l’intelligence qu’ont les Ă©lĂ©phants. Ils dĂ©veloppent plusieurs de ces techniques alternatives que nous n’approuvons pas nĂ©cessairement. L’autre Ă©lĂ©phant arrive et il va tirer. Maintenant regardez l’autre. L’autre n’oublie pas de manger, bien sĂ»r. (Rires) C’Ă©tait la partie sur la coopĂ©ration, la rĂ©ciprocitĂ©.

07:47

Parlons maintenant de l’empathie. L’empathie est le sujet principal de ma recherche. Et l’empathie a deux qualitĂ©s. L’une est la comprĂ©hension. Une dĂ©finition ordinaire : la capacitĂ© de comprendre et partager les sensations des autres. Et la partie Ă©motionnelle. L’empathie voyage sur deux voies.

08:02

Une est la voie du corps. Si vous parlez avec une personne triste, vous adopterez une expression triste et une posture triste, avant mĂȘme de savoir si vous vous sentez triste. Et c’est un peu la voie du corps ou l’empathie Ă©motionnelle, qu’ont beaucoup d’animaux. Votre chien l’a aussi. C’est la raison pour laquelle les gens ont des mammifĂšres Ă  la maison et pas des tortues ou des serpents ou d’autres animaux qui n’ont pas ce genre d’empathie. Ensuite il y a la voie cognitive, qui signifie plutĂŽt se mettre dans la perspective de quelqu’un d’autre. Et c’est plus limitĂ©. Il y a peu d’animaux — je crois que les Ă©lĂ©phants et les primates peuvent faire ce genre de chose — mais il y a trĂšs peu d’animaux qui peuvent le faire.

08:35

La synchronisation, qui fait partie de ce mĂ©canisme de l’empathie est trĂšs ancienne dans le rĂšgne animal. Et chez les ĂȘtres humains, bien sĂ»r, nous pouvons l’Ă©tudier sur la contagion du bĂąillement. Les ĂȘtres humains baillent quand les autres baillent. Et ça a un rapport avec l’empathie. Elle active les mĂȘmes rĂ©gions du cerveau. Nous savons aussi que ceux qui sont plus sujet Ă  la contagion du bĂąillement sont trĂšs empathiques. Ceux qui ont des problĂšmes avec l’empathie, comme les enfants autistes, ne baillent pas par contagion. C’est donc liĂ©.

09:01

Et nous Ă©tudions donc ceci chez les chimpanzĂ©s en leurs prĂ©sentant une tĂȘte animĂ©e. C’est ce que vous voyez en haut Ă  gauche, une tĂȘte animĂ©e qui baille. Et il y a un chimpanzĂ© qui regarde, un vrai chimpanzĂ© qui regarde l’Ă©cran d’un ordinateur sur lequel nous faisons passer ces animations. (Rires) La contagion du bĂąillement qui vous est probablement familiĂšre — et vous allez peut-ĂȘtre commencer Ă  bailler trĂšs rapidement — c’est une chose que nous partageons avec d’autres animaux. Et c’est liĂ© Ă  la voie du corps qui est la synchronisation qui est Ă  la base de l’empathie et en fait c’est universel chez les mammifĂšres.

09:40

Nous Ă©tudions aussi des expressions plus complexes. Voici la consolation. Voici un chimpanzĂ© mĂąle qui a perdu dans une bagarre et il hurle, et un jeune arrive et lui met un bras autour et le calme. C’est la consolation. C’est semblable Ă  la consolation humaine. Et le comportement de la consolation, est dĂ©terminĂ© par l’empathie. Pour pouvoir Ă©tudier l’empathie chez les enfants il faut demander Ă  la famille de faire semblant d’ĂȘtre bouleversĂ©e, pour voir ce que font les enfants. C’est donc liĂ© Ă  l’empathie, et c’est le genre d’expressions que nous cherchons.

10:10

RĂ©cemment nous avons publiĂ© une expĂ©rience dont vous avez peut-ĂȘtre entendu parler. C’est sur l’altruisme et les chimpanzĂ©s oĂč la question est, est-ce que les chimpanzĂ©s se soucient du bien-ĂȘtre de quelqu’un d’autre ? Et pendant des dĂ©cennies on a supposĂ© que seuls les ĂȘtres humains peuvent le faire, qu’uniquement les ĂȘtres humains se soucient du bien-ĂȘtre de quelqu’un d’autre. Nous avons fait une expĂ©rience trĂšs simple. Nous le faisons sur les chimpanzĂ©s qui vivent Ă  Lawrenceville, dans la station de recherche de Yerkes. Et voici comment ils vivent. Nous les appelons dans une piĂšce et nous faisons l’expĂ©rience. Dans ce cas-lĂ  nous mettons deux chimpanzĂ©s l’un Ă  cĂŽtĂ© de l’autre. et l’un d’entre eux a un seau plein de jetons, et les jetons signifient diffĂ©rentes choses. Un type de jeton nourrit uniquement le chimpanzĂ© qui le choisi, l’autre nourrit les deux.

10:49

Voici une Ă©tude que nous avons fait avec Vicky Horner. Et lĂ  vous avez deux jetons de couleur [Ă©goĂŻste et prosocial]. Ils en ont un plein seau. Et ils doivent choisir une des deux couleurs. Vous allez voir comment ça se passe. Si ce chimpanzĂ© fait le choix le plus Ă©goĂŻste, qui est le jeton rouge dans ce cas prĂ©cis, il doit nous le donner. Nous le prenons, nous le mettons sur une table avec deux rĂ©compenses en nourriture, mais dans ce cas-lĂ  seul celui qui est Ă  droite aura droit Ă  la nourriture. Celui qui est sur la gauche s’en va parce qu’il sait dĂ©jĂ  que ce n’est pas un bon test pour lui. Le suivant est celui du jeton pro-social.

11:24

Celui qui fait le choix — voici la partie intĂ©ressante — pour celui qui fait le choix, Ă§a n’a pas vraiment d’importance. Il nous donne maintenant un jeton pro-social et les deux obtiennent de la nourriture. Celui qui fait le choix obtient toujours une rĂ©compense. Ă§a n’a donc pas d’importance. En fait il devrait choisir sans regarder. Mais ce que nous avons dĂ©couvert c’est qu’ils prĂ©fĂšrent le jeton pro-social. Voici donc la ligne du 50% c’est Ă  dire le choix au hasard. Et surtout si le partenaire attire l’attention, il choisit plus souvent.

11:51

Et si le partenaire lui met la pression — si le partenaire commence Ă  cracher et Ă  l’intimider — le choix baisse. C’est comme s’ils disaient, Â« Si tu ne te comportes pas bien, je ne serais pas pro-social aujourd’hui. Â» Et voici ce qui arrive sans partenaire, quand il n’y a pas de partenaire. Nous avons donc dĂ©couvert que les chimpanzĂ©s se soucient du bien-ĂȘtre de quelqu’un d’autre — surtout si ce sont des membres de leur groupe.

12:15

La derniĂšre expĂ©rience que je veux vous raconter c’est notre Ă©tude sur l’Ă©quitĂ©. Cette Ă©tude est devenue cĂ©lĂšbre. Et maintenant il y en a beaucoup d’autres, parce qu’aprĂšs l’avoir faite il y a dix ans, elle est devenue trĂšs cĂ©lĂšbre. Et au dĂ©but nous avons fait ça avec des capucins. Je vais vous montrer la premiĂšre expĂ©rience que nous avons faite. Maintenant elle a Ă©tĂ© faite avec des chiens et des oiseaux et avec des chimpanzĂ©s. Mais avec Sarah Brosnan nous avons commencĂ© avec les capucins.

12:43

Ce que nous avons fait c’est mettre deux capucins l’un Ă  cĂŽtĂ© de l’autre. Encore une fois, ces animaux vivent en groupes, ils se connaissent. Nous les sortons du groupe, nous les mettons dans une piĂšce test. Et ils doivent accomplir une tache trĂšs simple. Et si vous leur donnez Ă  tous les deux du concombre comme rĂ©compense, les deux singes sont l’un Ă  cĂŽtĂ© de l’autre, ils sont parfaitement capables de le faire 25 fois de suite. Donc le concombre, mĂȘme si Ă  mon avis ce n’est que de l’eau, mais le concombre est parfait pour eux. Si vous donnez au partenaire du raisin — les prĂ©fĂ©rences de mes capucins pour la nourriture correspondent exactement aux prix du supermarchĂ© — si vous leurs donnez du raisin — une bien meilleure nourriture — vous crĂ©ez de l’iniquitĂ© entre eux. Voici donc l’expĂ©rience que nous avons faite.

13:26

RĂ©cemment nous l’avons enregistrĂ©e avec de nouveaux singes qui n’avaient jamais accompli la tĂąche, en pensant qu’ils auraient peut-ĂȘtre eu une rĂ©action plus forte, ce qui c’est avĂ©rĂ© ĂȘtre vrai. Le singe sur la gauche est celui qui reçoit du concombre. Celui sur la droite est celui qui reçoit du raisin. Celui qui reçoit du concombre, veuillez remarquer que le premier morceau de concombre est parfait. Le premier morceau qu’il mange. Ensuite il voit l’autre qui obtient du raisin, et vous allez voir ce qui va se passer. Il nous donne un caillou. C’est la tĂąche. Et nous lui donnons un morceau de concombre et il le mange. L’autre doit nous donner un caillou. Et c’est ce qu’il fait. Il obtient du raisin et il le mange. L’autre voit ça. Il nous donne maintenant un caillou, il obtient Ă  nouveau du concombre. (Rires) Il essaye un caillou contre le mur. Il doit nous le donner. Il obtient du concombre encore une fois. (Rires) En fait ce que vous voyez c’est en gros la manifestation de Wall Street.

14:47

(Rires)

14:50

(Applaudissements)

14:53

Il faut que je vous dise — J’ai encore deux minutes, je vais vous raconter une histoire drĂŽle. Cette Ă©tude est devenue cĂ©lĂšbre et nous avons reçu beaucoup de commentaires, surtout d’anthropologues, d’Ă©conomistes, de philosophes. Ils n’ont pas aimĂ© du tout. Parce qu’ils avaient dĂ©cidĂ© dans leur tĂȘte, je crois, que l’Ă©quitĂ© est un problĂšme trĂšs complexe et que les animaux ne peuvent pas l’avoir. Un philosophe nous a mĂȘme Ă©crit qu’il Ă©tait impossible que les singes aient un sens d’Ă©quitĂ© parce que l’Ă©quitĂ© a Ă©tĂ© inventĂ©e pendant la RĂ©volution Française. (Rires)

15:24

Un autre a Ă©crit un chapitre tout entier qui dit qu’il croirait que c’est liĂ© Ă  l’Ă©quitĂ© si celui qui reçoit le raisin refusait le raisin. Ce qui est amusant c’est que Sarah Brosnan, qui fait ça avec les chimpanzĂ©s, a eu deux ou trois combinaisons de chimpanzĂ©s oĂč, en effet, celui qui obtenait le raisin le refusait jusqu’Ă  ce que l’autre aussi en obtienne. Nous nous rapprochons donc beaucoup du sens d’Ă©quitĂ© humain. Et je crois que les philosophes devraient repenser un peu leur philosophie.

15:51

Donc pour rĂ©capituler. Je crois qu’il y a une moralitĂ© Ă©voluĂ©e. Je crois que la moralitĂ© est beaucoup plus que ce dont nous parlons, mais elle serait impossible sans ces ingrĂ©dients que nous trouvons chez d’autres primates, c’est-Ă -dire l’empathie et la consolation, les tendances pro-sociales, la rĂ©ciprocitĂ© et un sens d’Ă©quitĂ©. Nous travaillons donc sur ces questions pour voir si nous pouvons crĂ©er une moralitĂ© de bas en haut, pour ainsi dire, sans que Dieu ou la religion soient concernĂ©s, et pour voir comment on peut arriver Ă  une moralitĂ© Ă©voluĂ©e.

16:18

Je vous remercie pour l’attention.

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Veille d’Antonella VILAND, coach pour les entrepreneurs depuis 2005

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5 commentaires sur “Pourquoi vous risquez de NE PAS rĂ©ussir sa vie !

  1. Excellent et tellement vrai😊 le discours de Steve Jobs Ă©tait inspirant mais j’avoue avoir un faible pour l’humour et la langue britanniques. A réécouter. Merci pour ce partage.

  2. J’avoue ne pas voir Ă©tĂ© touchĂ©e par ce discours car je ne l’ai pas bien compris! Par contre celui de steve J que je ne connaissais pas m’a en effet tirĂ© des larmes et surtout a beaucoup rĂ©sonnĂ© en moi! merci pour ces liens inspirants!

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