Pourquoi vous devez prendre 5 minutes pour ce dossier sur Démission pour création d’entreprise
Démissionner pour créer son entreprise peut sembler une idée folle, mais c’est un défi qui peut être couronné de succès. Cependant, il y a certains prérequis à prendre en compte. Tout d’abord, il est essentiel de choisir un projet qui vous anime réellement. Plus votre projet vous passionne et apporte du bonheur à vos clients, plus vous serez motivé pour persévérer et réussir. Antonella VILAND, coach pour entrepreneurs depuis 2005 vous permet de réfléchir à cela :
- Est-ce vraiment une bonne idée de démissionner ?
- Peser le “pour” sur cette démission
- Peser le “contre” cette démission
Il est important de transformer ce projet en quelque chose de réaliste et faisable, tout en tenant compte de vos contraintes personnelles. Vous pouvez utiliser des dispositifs d’aide dédiés, tels que le congé sabbatique ou le congé création d’entreprise, qui vous permettent de tester votre projet sans démissionner et de conserver la possibilité de reprendre votre poste ultérieurement.
La formation pour entrepreneurs est un élément clé pour mener à bien votre projet, en vous aidant à réaliser une étude de marché, un prévisionnel et un business plan solide.
Prendre sa vie en main permet d’éviter le mal-être au travail, le stress et les problèmes de santé associés. Cependant, il faut être conscient des défis et des incertitudes liés à l’entrepreneuriat.
Démissionner pour créer son entreprise nécessite du travail, de la réflexion et des efforts, mais c’est une décision qui peut offrir des perspectives de réussite et de satisfaction personnelle.
Plus de détails, d’informations, d’astuces, de pépites et de liens vers des ressources gratuites pour entrepreneurs dans l’article ci-dessous !
La démission pour création d’entreprise est-elle une bonne idée !?
Envisager une démission pour création d’entreprise, quitter son job pour entreprendre : est-ce une folie ? Créer son entreprise en étant salarié alors que partout c’est la crise et que tout le monde rêve de la soit disant “sécurité de l’emploi”, n’est-ce pas un peu trop risqué ?
Démission pour création d’entreprise ; est-ce une bonne idée ? (vidéo)
6 pré-requis pour une démission pour création d’entreprise réussie
Je vais vous dire quelque chose de dérangeant : Créer son entreprise en étant salarié est un gros challenge qui demande du travail, de la réflexion et des efforts.
Désolé, mais vous n’êtes pas tombé à la bonne adresse si vous vouliez entendre le genre de discours à la mode comme celui-ci ” monte ta micro-entreprise en 5 minutes sur le web et deviens riche sans investissement, sans connaissance technique, sans prospect, voire sans expertise ” ! Ce genre de promesse me fait hurler : quel manque d’éthique de la part des vendeurs et quelle naïveté du côté des acheteurs …
Bien, ceci étant dit, vous avez dit ” OK Je crée mon job. Antonella, comment réussir ? “
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Prérequis n°1 : choisir un projet qui vous anime !
Plus votre projet vous permet de vous réaliser personnellement, plus votre flamme est forte, plus ce sera facile de persévérer, d’être convaincant et de réussir ! J’aimerais que vous puissiez répondre à cette question par l’affirmative : est-ce mon projet me prend aux tripes et va apporter du bonheur à mes clients ? Si c’est oui, on tient une très bonne piste !
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Prérequis n°2 : transformer ce projet en un projet réaliste !
C’est super d’avoir un projet qui donne envie de pleurer tellement on se sent aligné(e), mais cela ne suffit pas. Il doit aussi être réaliste et faisable. Il doit également coller avec vos contraintes personnelles. Pour vérifier cela, aménager l’idée de départ pour designer un projet qui vous colle parfaitement, le programme MONREVE va vous aider à réussir. Cela vous prendra 7 jours et vous serez ainsi certain(e) de mettre toutes les chances de votre côté.
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Prérequis n°3 : savoir utiliser les dispositifs d’aide dédiés
Selon la situation de chacun, on décidera soit :
– de commencer par un congé sabbatique puis enchaîner avec un congé création d’entreprise : soit 12 à 36 mois pour tester son projet sans avoir à démissionner et ainsi être certain de pouvoir reprendre son poste ultérieurement. J’en parle ici sur les types de congé et là sur le congé création d’entreprise plus particulièrement.
– de partir sur une démission pour création d’entreprise qui ouvre désormais le droit au chômage… quand le dossier est bien ficelé ! Aucun doute là-dessus, rassurez-vous : 100% de nos entrepreneurs salariés ont obtenus leur droit au chômage après avoir suivi notre formation création d’entreprise avec accompagnement : Entreprendre en Sécurité / Simplicité.
On peut alors bénéficier de son maintien aux allocations chômage (15 mois pour les moins de 50 ans et jusqu’à 36 pour les plus de 50 ans). Depuis le 1er Janvier 2019, c’est aussi le cas pour les démissions si on respecte les conditions. Il faut en effet présenter son projet de création d’entreprise ou reprise d’entreprise AVANT de démissionner à une commission spécifique qui validera le sérieux de votre démarche et vous permettra d’accéder au chômage.
Tout ceci est le résultat de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel »qui a été publiée au Journal Officiel le 6 septembre 2018.
Attention toutefois si vous touchiez plus de 4500 euros de rémunération brute avant votre début d’indemnisation et que vous avez moins de 57 ans, votre chômage sera plafonné : vous touchez 6 mois à taux plein puis 30 mois à taux réduit. Mais là encore, il y a des astuces !!! Nous vous aiderons à augmenter votre durée d’indemnisation à taux plein !
Droit au chômage après la démission
Pour bénéficier du chômage après avoir quitté volontairement son emploi, il faudra tout d’abord satisfaire à des « conditions d’activité antérieures spécifiques » : soit 5 années d’ancienneté.
De plus il faut justifier d’un projet de création ou de reprise d’entreprise bien préparé 😉.
Pour pouvoir bénéficier du chômage le salarié démissionnaire devra avant sa démission, demander un conseil en évolution professionnelle auprès des institutions, organismes ou opérateurs qui seront prévus à cet effet.
Si on cumule les solutions, avec le maximum de parachutes, on a donc 36 mois de congé (non rémunéré en revanche ! ce n’est pas pour tout le monde) puis 23 à 36 mois indemnisé … Soit 5 à 6 ans pour s’essayer et la garantie d’un gilet de sauvetage salarial à la fin 🙂 pas mal, non ?
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Prérequis n°4 : se poser LA bonne question
Malgré tout ça, les statistiques font peur avec 1 échec sur 2 à 3 ans …
Savez-vous ce qui différencie les gens qui réussissent des autres ?
Ils ne font pas comme les autres !
❌ Ils ne se demandent pas “comment créer son ENTREPRISE rapidement ?”
✅ Ils se demandent “comment créer son entreprise DURABLEMENT ?”
A ce propos, j’ai rédigé un article de fond pour prendre le bon itinéraire : c’est la check list des étapes de la création d’entreprise.
Elle vient compléter notre conférence live sur le parcours du salariat à l’entrepreneuriat.
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Prérequis n°5 : ne pas hésiter à créer une première activité en parallèle
Un point reste indéniable : l’apprentissage du métier d’entrepreneur prend un certain temps … Pourquoi ne pas y aller crescendo ? De nombreux projets peuvent se monter en parallèle de son emploi, c’est un bon moyen de commencer à préparer son avenir ! On prépare parfois un projet tremplin durant nos accompagnements si cela est pertinent dans votre situation.
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Prérequis n°6 pour créer son entreprise en étant salarié : se former
Vous l’avez sûrement compris mais soyons clair : il est impératif de se former pour réaliser sérieusement son étude de marché, son prévisionnel, son business plan…
Pour tout cela, vous êtes tombé au bon endroit ! Il y a plus de 400 articles sur ce blog et 7 guides gratuits pour vous aider à travers chaque étape de votre montage de projet sans compter un MOOC Entrepreneuriat “Etre ou ne pas être entrepreneur” qui constitue une bonne base de démarrage. Notre parcours gratuit Révélations d’Entrepreneur, promu par Pôle Emploi, est également une première étape indispensable pour vérifier que vous pouvez entreprendre et savoir comment faire.
Une fois que tout cela sera réalisé, il faudra ensuite rendre sa démission … ou négocier une rupture conventionnelle ou un licenciement. Nous allons vous accompagner là-dessus.
Démission pour création d’entreprise : 5 arguments contre
Il est assez facile de passer en revue les arguments qui vont à l’encontre d’une telle idée. Ce sont les plus répandus !
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“Démissionner pour monter sa boîte, Tu es fou / folle ! gardes ton CDI …”
“Tu as vu comment machin galère avec ses missions d’intérim …” “Avec la crise, tu devrais plutôt chercher à passer des concours et à avoir la sécurité de l’emploi”. Si en plus, votre projet est une véritable reconversion professionnelle, alors vous risquez fort d’être mal jugé par tout votre entourage.. Je vous ai préparé à ce propos un article sur les 20 erreurs à ne pas faire quand on envisage une reconversion professionnelle et comment dépasser le regard des autres.
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Certains préfèrent l’illusion de la sérénité avec une récurrence de petit revenu
… plutôt que de devoir gérer l’alternance des périodes fastes et des moments délicats quand on entreprend … Bien sûr si vous n’avez jamais su mettre 3 sous de côté pour un projet quelconque, ce serait criminel de vous laisser penser que la vie d’entrepreneur à elle seule va vous transformer … Ce n’est pas un choix idéal pour les flambeurs et les surendettés chroniques qui favorisent systématiquement les plaisirs immédiats sur la réussite durable. CLAIREMENT.
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C’est aussi mal perçu par bon nombre de conjoint(e)s
Envisager de donner sa démission pour création d’entreprise, c’est le dérèglement de la vie de famille et la perte de la régularité des week-ends et des congés payés.
C’est vrai que l’entrepreneur prend plutôt ses congés quand ses clients sont absents … plutôt que lorsque la température extérieure atteint des records ! Parfois cela peut correspondre : imaginons que vous vendiez des jouets, alors vous pourrez prendre des congés d’été sans problème parce que le gars de la saison est en fin d’année. En revanche si vous êtes glacier ou travailler avec les touristes, vous avez intérêt à ouvrir boutique quand il fait chaud ! En tous les cas, la perception du conjoint est importante car le soutien familial est un facteur clé de succès important : je vous aide d’ailleurs à l’obtenir avec mon guide couple dans mon programme de formation pour les entrepreneurs “Entreprendre en Sécurité”. Cette paralysie, que peut renforcer le regard du conjoint si les choses n’ont pas été correctement mises à plat, entraîne énormément de procrastination : si vous pensez à entreprendre depuis plusieurs années et que vous n’avez pas avancé, regardez donc mes conseils pour lutter contre la procrastination entrepreneuriale.
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Quand on a des avantages acquis en nature dans son emploi actuel …
Pensons à tous ceux qui ont voiture, téléphone, ordinateur, carte carburant, miles pour les trajets en avion, Mutuelle, plan Epargne ENTREPRISE, 13 ème voire 14 ème mois, Comité d’Entreprise, étrennes de Noël … Pensons aux Surdoués, Surqualifiés, Multipotentialistes qui ont un emploi rémunérateur mais qui s’ennuient. Évidemment dans ces conditions, il faut être soit sacrément motivé par son projet, soit totalement écœuré ou en limite burn out de son emploi actuel pour oser partir. Mais c’est plus vite arrivé qu’on ne croit d’être en burn out avec nos managers français qui n’ont rien compris à la psychologie de l’être humain et encore moins aux changements de génération (voir mon article comment se protéger du burn out) Quand votre patron divise pour mieux régner, vous refuse des avantages qui ne lui coûteraient pas beaucoup ou manque cruellement de flexibilité, le vers est dans le fruit. La réflexion est en marche !
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Le poids de la responsabilité de la famille
Enfin naturellement c’est le poids de la responsabilité de la famille qui s’imposera à beaucoup comme une interdiction de poser sa démission pour création d’entreprise.
“Tu ne peux pas faire ça, je viens d’accoucher, pense à l’avenir de Nathaniel …” “On ne peut pas prendre de risque : dans 7 ans, Justine voudra faire des études supérieures, il faut qu’on puisse lui payer un appartement à l’autre bout de la France pendant 5-6 ans..”, etc.
De loin, tout cela semble de bon sens… Mais ne serait-ce pas plutôt des croyances partagées par la majorité ?
J’aime bien cette citation à ce propos.
Voyons de plus près ce qu’il en est avec les arguments en faveur d’une démission pour création d’entreprise.
Les “Pour” de la démission pour création d’entreprise
Et si c’était un geste plus sécuritaire que l’illusion de la sécurité de l’emploi ?
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La précarité de l’emploi se généralise
Quand on connaît le taux de chômage actuel et qu’on prend un instant pour le rapprocher du taux d’embauche en CDD par rapport aux CDI, on comprend rapidement que la précarité se généralise : en pratique le CDI est en voie d’extinction ! 93% des embauches actuelles sont en CDD !
Rationnellement beaucoup de personnes préfèrent créer leur emploi pour assurer elles-mêmes sa pérennité plutôt que d’espérer qu’un hypothétique employeur les embauchent durablement (ou les garde durablement…) Qu’est-ce qui peut d’ailleurs nous faire espérer qu’un contrat dure plus de 24 mois de nos jours ? Rien honnêtement.
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Le licenciement n’épargne personne, même les meilleurs !
(d’ailleurs c’est aussi souvent la récompense des meilleurs, car ils font peur à leurs collègues et attisent les jalousies…).
Une certitude s’impose à celui qui prend du recul : on est plus en sécurité à gérer soi-même son portefeuille de clients qu’à laisser cela à son patron. Créer son entreprise en étant salarié est donc une saine mesure de précaution : si vous mettez votre ceinture de sécurité au volant et que vous évitez de prendre l’autoroute dans le mauvais sens … Alors ce comportement devrait vous sembler légitime maintenant. 😉 Pour pouvoir récolter des légumes pour la saison prochaine, il faut anticiper en préparant le potager dès maintenant, en plantant les graines, en arrosant ….
Pour pouvoir assurer votre vie future, c’est maintenant que vous devez vous préparer. Et maintenant, c’est aujourd’hui … Surtout avant de vivre le cauchemar de tous ses salariés qui se pointent un matin alors que l’employeur est parti à tout jamais en dehors du pays avec la caisse dans la nuit. Cela arrive plus souvent qu’on imagine. Il y a des voyous dans tous les milieux, y compris chez les patrons.
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La démission pour création d’entreprise pour remédier au mal-être au travail
Problème de dos, hypertension, mal bouffe, conséquences du stress, manque de sommeil et de soleil, pas de temps pour faire du sport, … Quand on sait que le stress coûte plus de 3 milliards d’euros par an à la France ( indemnités des arrêts de travail, traitement des problèmes de santé susnommés …), on se dit que cela vaut le coup ! Bref, prendre sa vie en main est salvateur et permet d’éviter dépression, burn out et troubles divers. Évidemment certains imaginent qu’entreprendre c’est plus de stress.. En fait c’est plus d’incertitude à gérer mais un sentiment de maîtrise de sa vie supérieur à celui qu’on éprouve quand on reste salarié. Personnellement, en cas de problèmes, je préfère avoir à choisir entre plusieurs portes de secours potentielles plutôt que d’être coincée dans l’ascenseur quand l’immeuble est en train de brûler ! Pas vous ?
Voici un résumé intéressant à ce propos tiré du site juritravail :
Pour comprendre les différences qui existent entre la rupture conventionnelle, la démission et le licenciement, prenons un exemple concret :
M. Martin, employé en CDI, relevant de la convention collective des bureaux d’études techniques, des cabinets d’ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils (3018), (Syntec-Cinov) dont le salaire mensuel moyen brut sur les 12 derniers mois est de 1.800 euros, qui a 9 ans d’ancienneté et qui est licencié pour motif personnel.
Quelles seront les conséquences pour lui et son employeur, selon le mode de rupture choisi ?
Attention, ces dispositions s’appliquent uniquement aux salariés et aux employeurs qui sont liés par un CDI dont la période d’essai est terminée. Des dispositions spécifiques s’appliquent pendant la période d’essai du CDI ainsi qu’aux CDD.
Pourquoi démissionner pour créer son entreprise est une bonne idée !
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La précarité de l’emploi se généralise
Quand on connaît le taux de chômage actuel et qu’on prend un instant pour le rapprocher du taux d’embauche en CDD par rapport aux CDI, on comprend rapidement que la précarité se généralise : en pratique le CDI est en voie d’extinction ! 93% des embauches actuelles sont en CDD !
Rationnellement beaucoup de personnes préfèrent créer leur emploi pour assurer elles-mêmes sa pérennité plutôt que d’espérer qu’un hypothétique employeur les embauchent durablement (ou les garde durablement…) Qu’est-ce qui peut d’ailleurs nous faire espérer qu’un contrat dure plus de 24 mois de nos jours ? Rien honnêtement.
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Le licenciement n’épargne personne, même les meilleurs !
(d’ailleurs c’est aussi souvent la récompense des meilleurs, car ils font peur à leurs collègues et attisent les jalousies…).
Une certitude s’impose à celui qui prend du recul : on est plus en sécurité à gérer soi-même son portefeuille de clients qu’à laisser cela à son patron. Créer son entreprise en étant salarié est donc une saine mesure de précaution : si vous mettez votre ceinture de sécurité au volant et que vous évitez de prendre l’autoroute dans le mauvais sens … Alors ce comportement devrait vous sembler légitime maintenant. 😉 Pour pouvoir récolter des légumes pour la saison prochaine, il faut anticiper en préparant le potager dès maintenant, en plantant les graines, en arrosant ….
Pour pouvoir assurer votre vie future, c’est maintenant que vous devez vous préparer. Et maintenant, c’est aujourd’hui … Surtout avant de vivre le cauchemar de tous ses salariés qui se pointent un matin alors que l’employeur est parti à tout jamais en dehors du pays avec la caisse dans la nuit. Cela arrive plus souvent qu’on imagine. Il y a des voyous dans tous les milieux, y compris chez les patrons.
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La démission pour création d’entreprise pour remédier au mal-être au travail
Problème de dos, hypertension, mal bouffe, conséquences du stress, manque de sommeil et de soleil, pas de temps pour faire du sport, … Quand on sait que le stress coûte plus de 3 milliards d’euros par an à la France ( indemnités des arrêts de travail, traitement des problèmes de santé susnommés …), on se dit que cela vaut le coup ! Bref, prendre sa vie en main est salvateur et permet d’éviter dépression, burn out et troubles divers. Évidemment certains imaginent qu’entreprendre c’est plus de stress.. En fait c’est plus d’incertitude à gérer mais un sentiment de maîtrise de sa vie supérieur à celui qu’on éprouve quand on reste salarié. Personnellement, en cas de problèmes, je préfère avoir à choisir entre plusieurs portes de secours potentielles plutôt que d’être coincée dans l’ascenseur quand l’immeuble est en train de brûler ! Pas vous ?
Voici un résumé intéressant à ce propos tiré du site juritravail :
Pour comprendre les différences qui existent entre la rupture conventionnelle, la démission et le licenciement, prenons un exemple concret :
M. Martin, employé en CDI, relevant de la convention collective des bureaux d’études techniques, des cabinets d’ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils (3018), (Syntec-Cinov) dont le salaire mensuel moyen brut sur les 12 derniers mois est de 1.800 euros, qui a 9 ans d’ancienneté et qui est licencié pour motif personnel.
Quelles seront les conséquences pour lui et son employeur, selon le mode de rupture choisi ?
Attention, ces dispositions s’appliquent uniquement aux salariés et aux employeurs qui sont liés par un CDI dont la période d’essai est terminée. Des dispositions spécifiques s’appliquent pendant la période d’essai du CDI ainsi qu’aux CDD
Définition
Initiative
Préavis
Indemnités
Chômage
Définition
- Démission :
La démission est l’acte par lequel le salarié rompt son contrat de travail.
- Licenciement pour motif personnel :
C’est l’acte par lequel l’employeur rompt le contrat de travail de son salarié pour un motif autre qu’économique (insuffisance professionnelle, faute, inaptitude …)
- Rupture conventionnelle
C’est une procédure qui permet au salarié et à l’employeur de décider, d’un commun accord, de la rupture du contrat de travail à durée indéterminée.
Initiative
- Démission : Le salarié, pas besoin de motif
- Licenciement pour motif personnel : L’employeur, motif à préciser dans la lettre
- Rupture conventionnelle : Le salarié et l’employeur, pas besoin de motif
Préavis
- Démission :
Oui, la durée dépend de votre convention collective et de votre statut (cadre ou non cadre)
Vous voulez démissionner sans préavis (ou avec un préavis réduit), car vous êtes en arrêt maladie ou vous voulez vous rapprocher au plus vite de votre conjoint ? C’est parfois possible !
- Licenciement pour motif personnel :
Oui, sauf faute grave ou lourde.
La durée dépend de votre convention collective et du statut du salarié (cadre, employé, agent de maîtrise…)
- Rupture conventionnelle :
Non, sauf si les parties décident qu’il y en aura un.
La rupture intervient au plus tôt le lendemain de l’homologation de la convention (délai de rétractation de 15 jours puis 15 jours pour homologation)
Indemnités
- Démission :
Non L’employeur doit toutefois lui verser une indemnité compensatrice de congés payés, c’est-à-dire les congés acquis mais non pris par le salarié
- Licenciement pour motif personnel :
Oui, sauf faute grave ou lourde (Ces 2 cas de rupture donnent tout de même droit à l’indemnité de congés payés) Le montant dépend de votre convention collective “L’indemnité de licenciement se calcule en mois de rémunération sur les bases suivantes : pour une ancienneté acquise entre 2 ans et 20 ans : 0,25 mois par année de présence”,
- Rupture conventionnelle :
Oui Le montant ne peut être inférieur au montant de l’indemnité légale de licenciement. Si l’indemnité conventionnelle de licenciement est plus élevée, l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle ne peut être inférieure à cette dernière (certaines entreprises ne sont pas concernées par cette disposition)
Chômage
- Démission : Oui uniquement s’il remplit les conditions fixées par décret.
- Licenciement pour motif personnel : Oui
- Rupture conventionnelle : Oui mais il faut parler du délai de carence, je vous explique cela en dessous.
Assez parlé pour ce billet !
- Et vous ?
- Cette aventure vous tente-t-elle ?
- Où en êtes-vous ?
- Quels sont vos freins ?
Ecrivez-moi pour que nous puissions avancer ensemble
Enfin si vous êtes resté jusqu’ici, n’oubliez pas de partager !
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Les sources de cet article sur la démission pour création d’entreprise :
(1) Article L1232-2 du Code du travail
(2) Article L1237-12 du Code du travail
(3) Article L1232-6 du Code du travail
(4) Article L1237-1 du Code du travail
(5) Article L1234-1 du Code du travail
(6) Article L1237-13 du Code du travail
(7) Convention collective nationale des bureaux d’études techniques, des cabinets d’ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils du 15 décembre 1987, IDCC 1486
(8) ANI 11 janvier 2008 modifié et Intr. DGT n°2009-25 du 8 décembre 2009
(9) http://www.coindusalarie.fr/nouveau-delai-carence#bbYJF06ITjIWZDOz.99
(10) https://www.unedic.org/indemnisation/vos-questions-sur-indemnisation-assurance-chomage/mon-ancien-salaire-brut-mensuel
Des livres qui peuvent vous inspirer sur ce sujet :
- Comment je suis devenue rentière en quatre ans : sans héritage ni aide particulière 3e édition ; ELISE FRANK
- La création d’entreprise de a à z / 100 mots et sigles indispensables ; Valérie Froger
- S’organiser pour réussir ; DAVID ALLEN
- Le guide de votre réussite professionnelle ; Yvon DALAT
22 commentaires sur “Démission pour création d’entreprise : ce que vous devez SAVOIR !”
Bonjour 🙂
Merci pour cet article très utile et intéressant. Peut-être que vous pourriez m’aiguiller en vue de ma situation. Actuellement en CDI j’ai demandé une rupture conventionnelle qui met du temps à être acceptée. Ainsi, afin de ne pas perdre de temps je souhaiterai déjà créer ma SAS. Ma question étant : est ce que si j’obtient mon KBIS avant la fin de mon CDI aurais-je le droit aux indemnisations chômage une fois celui-ci rompu ?
A Savoir : je suis cadre commercial en CDI depuis le 08/04/2019 et que je compte partir au 01/03/2020.
Je vous remercie,
Floriane
Je vous conseille de ralentir la cadence. L’immatriculation est la dernière étape de ce que vous avez à accomplir. Avez-vous lu ceci et réalisé toutes les étapes ? Votre check-list des étapes de la création d’entreprise
Bonjour,
Votre article était très intéressant.
Je viens de démissionner et je suis en poste pour encore un mois et demi. J’ai un projet de création d’entreprise pour laquelle j’ai suivi une formation financée par le cpf et qui se terminera mi septembre. J’ai démissionné car je suis à la limite du burn out je n’en peux vraiment plus. J’ai eu un rendez-vous avec un CEP l’an dernier pour avoir des conseils quant à ma formation. Ma question est la suivante : est ce que je serai éligible à l’ARE sachant que j’ai démissionné et que je n’ai eu qu’un seul rendez-vous avec le CEP ?
Merci d’avance de votre réponse.
Anna, je regrette de ne pas avoir eu votre message il y a 2 mois, nous aurions fait mieux. A ce jour le décret d’application n’est pas passé et pour une situation à peu près similaire la semaine dernière la réponse était non du CEP. La seule variante peut tenir dans le fait que votre formation est encore en cours … A mon avis vous devriez démarrer un accompagnement à la création d’entreprise en plus pour faire valoir ce droit en prouvant ainsi que votre démarche est sérieuse. intro.macreationdentreprise.Fr
Pour ceux qui lisent ce commentaire, la meilleure démarche aurait été actuellement de ne pas démissionner mais de se mettre en maladie ou d’obtenir un licenciement pour inaptitude suite au pb de santé généré. La plupart y arrivent.
Bonjour, Merci de traiter ce sujet qui intéresse bcp de personnes.
Je suis en activité depuis 2014 et changer d’employeur en 2016. Nous sommes en 2019.
Jusque là mathématiquement, il faudra attendre 2021 pour avoir droit à l’ARE pour créer ma petite entreprise. Je chipote dans le fait que en 2014, j’étais en prestation dans la société qui m’a débauché/embauché en 2016. Est ce que ce genre de calcul fonctionne aux yeux de pole emploi ?
G.
Clairement Giorgio ce sera 5 ans d’ancienneté salariale donc il faut attendre 2021 pour vous.
Merci
Bonjour, je viens de m’inscrire au MBA. J’ai un projet de création d’entreprise et je souhaite quitter mon emploi après 1 an de congé sabbatique. Je ne peux me permettre de continuer sur un congé de création d ‘entreprise en terme de revenus. Apparemment le protocole d’indemnisation de pôle emploi en cas de démission pour création d’entreprise n’est pas encore effectif . Il reste la rupture conventionnelle. Mais que faire si elle est refusée (ancienneté de 20 ans dans mon cas donc grosse prime que risque de refuser de verser mon employeur)? Merci
Elo,
Le protocole d’indemnisation en cas de démission devrait arriver dans l’été je pense.
En attendant bossez le MBA pour que vous puissiez passer avec succès les évaluations qui permettront de valider votre indemnisation.
Et si cela tarde trop, nous pourrons tenter une rupture conventionnelle..Si celle-ci échoue, il faudra alors soit espérer qu’entre temps le protocole sera sorti.. soit nous devrons en passer par un abandon de poste et une procédure plus lourde.. Croisons les doigts pour la simplicité.
Bonjour Antonella. Avec mon conjoint (pas marié ni pacsé, mais ensemble depuis 18 ans) nous faisons une création d’entreprise. j’ai eu un refus de mon employeur pour la rupture conventionnelle. Par ce fait je démissionne car pas le choix. Peut-on bénéficier du chômage dans ma situation. J’ai travaillé plus de 15 ans dans mon entreprise.
Merci
Seulement après une étude de votre dossier à nouveau par pôle emploi dans 4 mois.
Vous ne devriez pas démissionner avant d’avoir pris le temps de vous former au métier de dirigeant car il n’y a pas que la technique dans un projet. Regardez par ici : https://www.macreationdentreprise.fr/formation-creation-dentreprise-v2/ ou ma conférence sur les 6 étapes clés pour entreprendre en sécurité afin de ne pas commettre d’impairs : https://intro.macreationdentreprise.fr
Bonjour Antonella j’ai besoin de vos conseils concernant l indemnisation chômage Après démission.sur quel critère pour en bénéficier ? J’ai 7 ans d’ ancienneté dans l’entreprise en CDI 39h semaine.Depuis 6 mois je m’ennuie à mourir dans mon travail.il est évident que nous sommes trop dans cette entreprise. Une énorme envie de changer de vie,je penses que c’est le coté administratif qui me freine dans le projet,par ou commencer?
J’ai également envisagé de me rendre à pôle santé pour exprimer mon manque de motivation
d’aller travailler en situation de bore out qui est aussi terrible que le burn_out.j’hésite car je n’ai jamais été en arrêt de travail.La situation ne change pas.(entretien individuel avec mon employeur)
Il ne faut pas hésiter et aller voir le medecin du travail pour commencer avec un premier arrêt de travail.
Vous aurez le chômage maximal pour les moins de 50 ans : 23 mois de chômage calculé sur 57% de votre salaire brut moyen des 12 derniers mois. Avançons sur la construction de votre projet pour anticiper et vous redonner la pêche. Organisons ensuite le départ.
Bonjour,
je parcours tous les sites et j’ai le sentiment que je ne pourrais pas aborder mon projet avec une aide financière.
J’ai 57 ans, je travaille en CDI depuis 15 ans, et j’envisage de changer de région, donc d’abandonner mon travail, et de créer une micro entreprise de services dans ma nouvelle région.
Mon employeur m’a signifié qu’il refusait la rupture conventionnelle. Le licenciement pour abandon de poste (faute grave ) semblait la seule alternative pour prétendre à bénéficier de l’ARE. Cependant le licenciement n’est pas du tout certain dans ce cas. L’employeur pouvant laisser “pourrir” la situation.
D’autre part je ne peux pas prétendre à une démission justifiée.
Ai-je raison d’être pessimiste ou bien existe-t’il selon vous une alternative qui m’aurait échappée?
Cordialement.
Peut-être êtes vous marié ou pacsé ? si votre conjoint trouve un emploi dans la nouvelle région alors votre démission sera légitime.
Bonjour
j’aurais besoin d’aides j’espère que vous pourrez m’aiguiller.
tout d’abord je souhaiterais ouvrir un dépôt vente dédié aux enfants. J’ai moi même 3 enfants de 6, 4 et 2 ans.
je suis actuellement en congé parental total ( mon activités est que je suis vendeuse conceptrice de cuisine et salle de bains chez une grande marque Française S……!!!)
je suis consciente que j’ai de la chance d’avoir un emploi mais je souhaite depuis de nombreuses années de me mettre à mon compte, et sortant d’un burn out maternel sous les conseils de ma psy elle me pousse dans cette direction car mon patron actuel est un C……(très connu vers chez moi) et elle voit pour moi un accomplissement personnel et moins de stress.
mais quelles démarches faire. j’ai essayé de négocier une rupture conventionnelle auprès de mon patron il ne veut pas en entendre parler donc il me reste que la démission.
mais je veux comme un grand nombre assurer mes arrières ainsi que ma famille et j’aimerais pouvoir prétendre au chômage afin de subvenir aux besoins de ma famille et pouvoir ainsi booster mon entreprise sans le soucis de se payer les premiers temps.
mon congé parental prend fin le 15/01/2018. pensez vous que je puisse démissionner et continuer à être en congé parental .m’inscrire rapidement au pole emploi et faire réétudier mon dossier afin de pouvoir toucher le chômage?
j’aimerais ne pas attendre la fin de mon congé parental , si je pouvais commencer mon activités d’ici 4 à 5 mois ce serait génial. je n’ai malheureusement pas d’apport personnel.
je sais qu’il existe des aides pour les femmes créatrices d’entreprise.
et il y a un local dans la ville ou j’aimerais m’implanter qui vient de se libérer et qui est un super emplacements , entre deux écoles. et rue très passante.
j’attends vos conseils avec impatience…
d’avance merci
Emmanuelle,
Votre psy va un peu loin dans ses conseils !!! Je ne doute pas qu’il vous faut rebondir à l’extérieur de l’entreprise mais pas comme ça…
Le projet que vous nourrissez n’est pas des plus faisables si vous n’avez AUCUN apport personnel (même avec les aides existantes pour les femmes)
Ne mettons pas la charrue avant les boeufs.
Pour répondre à votre question on peut démissionner pendant son congé parental mais je ne suis pas convaincue que la ré-étude de votre dossier auprès de pôle emploi se fasse après 90 jours pendant votre congé parental. J’ai peur qu’ils attendant 90 jours de carence après fin d’indemnisation congé parental.
Quoi qu’il en soit, cela n’est pas le problème à ce stade : vous avez besoin de savoir où vous allez avant de vous agiter dans tous les sens. Prenez le temps d’une journée pour suivre ma formation MONREVE et trouvons ensemble un projet réaliste et attractif dans votre situation. Voici le lien : https://www.macreationdentreprise.fr/vous-voulez-trouver-une-idee-de-business/
Bonjour Antonella
En ce qui me concerne je suis fonctionnaire et je souhaite créer une maison d’édition (je suis aussi auteure) et démissionner dans 5 ans (on a droit dans la fonction publique à 2 ans de salaire brut – indemnité de départ volontaire – pour création d’entreprise).
J’ai besoin d’un maximum d’infos pour tout bien préparer pour être au top dans 5 ans.
Je pense demander dans deux ans à la commission de déontologie l’autorisation de cumuler mon emploi actuel avec la création de la maison d’édition pour tester durant 3 ans puis de partir de la fonction publique.
Bonne journée.
Sylvie
C’est un bon timing Sylvie mais le plus sage serait sûrement que nous prenions un moment pour valider les contours de votre idée avec mon programme MONREVE. J’ai visité votre site et compris vos envies : il me tarde de m’assurer que cela colle à votre vision une fois le sujet posé et verifier que cela correspond à vos contraintes également. https://www.macreationdentreprise.fr/vous-voulez-trouver-une-idee-de-business/
Alors que la création d entreprises est plus que jamais d actualité , des services çomme le votre permettant une création d activités réfléchie est vitale pour non seulement la mise en place du projet mais sa pérennité
Bonjour Antonella !
Je vous remercie pour cet article !
J’ai une petite question cependant, en espérant que vous pourrez peut-être y répondre…
Je suis inscrite au Pôle Emploi depuis le 18 avril 2017, même si je travaille encore, afin d’anticiper (j’ai ainsi déjà pu faire mon 1er RDV avec la conseillère PE). Je serai officiellement démissionnaire le 13 juin 2017 (j’ai eu confirmation il y a deux jours, après la réponse de ma hiérarchie à ma lettre de démission).
Aussi, je me demande si le PE va tenir compte de la date du 18 avril ou de celle du 13 juin pour démarrer le décompte des 4 mois de carence où je ne serai pas indemnisée ? Avez-vous une petite idée SVP ? (sinon, bien évidement, je poserai la question au PE).
Bien à vous,
Caroline
Je profite de cet excellent article pour communiquer un outil que j’ai fais suite à ma rupture conventionnelle. j’ai un peu galéré pour simuler mon indemnité alors j’en ai fais un outil gratuit pour tous : https://www.indemnite-rupture-conventionnelle.fr