Reconversion professionnelle : Pourquoi vous devez lire ce dossier
Découvrez le guide ultime de la reconversion professionnelle qui vous fournira toutes les clés pour réussir votre transition de carrière. Que vous soyez lassé de votre emploi actuel, en quête de sens ou à la recherche d’une meilleure qualité de vie, ce guide est fait pour vous. Antonella VILAND, coach pour entrepreneures et entrepreneurs depuis 2005, vous livre ici tous les conseils clés pour bien aborder ce virage dans votre carrière.
Mais, comment choisir le bon moment pour changer de métier ? Ne vous laissez pas influencer par les opinions négatives ou les doutes des autres. Le bon moment, c’est maintenant ! Préparez-vous et anticipez pour maximiser vos chances de réussite.
Posez-vous la question essentielle : quel type de vie voulez-vous vivre ? Ne limitez pas vos choix en fonction de vos compétences actuelles. Apprenez toute votre vie et explorez de nouvelles voies professionnelles.
Avant de vous lancer, prenez le temps de tester le métier qui vous intéresse réellement. Discutez avec des professionnels du secteur, faites des immersions, et assurez-vous que cette reconversion vous apportera le quotidien que vous recherchez.
Pour réussir votre reconversion, pensez aux personnes que vous allez côtoyer. Choisissez un métier qui vous permettra d’aider des clients qui vous plaisent vraisemblablement.
Plus de détails, d’informations, d’astuces, de pépites et de liens vers des ressources gratuites pour entrepreneurs dans l’article ci-dessous !
Tout ce que vous devez savoir sur la reconversion professionnelle
1 français sur 2 en âge de travailler s’intéresse à la reconversion professionnelle, autrement appelé réorientation professionnelle.
Pourquoi envisager une reconversion professionnelle ?
ou plutôt pourquoi ne pas envisager une reconversion professionnelle ? C’est la réponse que je vous donne en vidéo
Les bonnes et mauvaises raisons d’une reconversion professionnelle
Personnellement, je ne crois pas qu’il y en ait de mauvaises et au risque de choquer certaines personnes, j’irai même jusqu’à dire que c’est l’absence d’envie de reconversion professionnelle dans une carrière professionnelle qui est louche, anormale, voire peut-être le signe d’un manque de désir de vivre, d’une dépression latente…. A moins que cela ne soit le signe d’une grande sagesse ? Ou d’un cruel manque de confiance en soi ?
Aujourd’hui, la plupart des gens qui envisagent une reconversion professionnelle voient leur réorientation comme un tremplin pour avoir une vie quotidienne qui fasse plus de sens pour eux. C’est une excellente raison, qui motive et galvanise, qui va de pair avec l’évolution de la société et la perte de vitesse de la valeur « travail /effort » au profit de la valeur « vie/mission ».
Après, il y a aussi beaucoup de reconversions qui sont le fruit d’une insatisfaction :
- on veut gagner plus,
- tout le monde veut bénéficier d’une meilleure ambiance de travail,
- chacun cherche des conditions de travail moins pénibles avec des horaires plus adaptés à notre vie …
C’est aussi le cas des surdoués, multipotentialistes ou surqualifiés qui s’ennuient dans leur travail ! J’ai préparé un dossier spécial sur ce cas !
Toutes ces raisons sont légitimes : ce n’est pas une folie d’envisager une reconversion professionnelle. Bien au contraire ! Ce qui serait fou, ce serait de vouloir griller les étapes et changer du tout au tout en quelques semaines.
La reconversion professionnelle c’est un vrai projet qu’on peut comparer à une récolte d’agriculteur : il faut préparer le terrain, le nourrir, le désherber, le protéger des nuisibles, choisir la bonne plantation, planter, arroser, surveiller, soigner … Et … récolter ! La nature est un modèle de sagesse et un véritable guide pour celui qui le veut.
Le bon âge pour changer de métier
Je vous ai mise cette infographie sur le sujet de l’âge de la prise de décision. Cela me parait être une bonne illustration… avec humour !
- À moins de 30 ans, les rabats joies vous diront « fais-toi une expérience déjà, et ne sois pas trop exigeant ou trop pressé »
- A plus de 30 ans, les frileux vous dirons que vous avez une bonne gâche après tout, et que ce serait bête de lâcher ça, surtout avec les emprunts de la maison
- A 40 ans, on vous dira que « ce n’est pas facile, vous êtes presque un senior sur le marché du travail »
- À 50 ans, on s’étonnera et on s’inquiétera «est-ce sérieux avec les études des enfants à payer ? »
Bon moralité : n’écoutez pas trop ces amis qui vous veulent du bien (hum … Ça me fait penser au film “Harry, un ami qui vous veut du bien”).
- Le tempérament français poussant aux jérémiades et au pessimisme, cela n’aide pas beaucoup à bousculer sa vie.
- En fait le bon moment, c’est maintenant ! Mais comprenez-moi bien : c’est le bon moment pour anticiper et pour se préparer c’est au plus vite.
- Plus votre projet est mûri, plus vous le menez avec sérénité, plus vous accumulez de chances de réussite !
Conseils pour réussir sa reconversion professionnelle
Malgré quelques belles histoires à partager dans la presse, cela reste un chemin semé d’embûches pour beaucoup et notamment pour tous ceux qui se précipitent. À la lumière de plus de 10 années passées aux côtés de personnes en soif de reconversion, éclairée par les mutations sociales en cours, je vous ai préparé la liste des 20 erreurs à ne pas commettre si l’aventure de la reconversion professionnelle vous tente. Les voici :
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Ne pas confondre lassitude pour son emploi actuel et lassitude de son métier
Votre patron vous impose une manière de travailler, vos collègues sont fatigants, vos conditions de travail sont mauvaises…. Vous avez monté votre boîte mais le quotidien qui va avec vous déplaît ? Ne confondez pas tout : vous pouvez toujours aimer votre métier : en changeant d’employeur ou en créant votre propre emploi ou en changeant le modèle économique de votre entreprise actuelle si vous êtes patron, vous pourriez retrouver le sourire.. avec un quotidien plus en phase avec celui ou celle que vous êtes devenu(e).
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Le plus important est l’histoire de votre réorientation professionnelle !
On n’enrichit pas son CV avec de multiples reconversions : on l’enrichit avec l’histoire qu’on peut raconter pour expliquer ses réorientations successives. Le story telling ne concerne pas que les entreprises ! Les entrepreneurs doivent aussi travailler leur story telling : cela leur donne du poids pour vendre leurs produits ou services. Donnez du sens à votre vie et tous vos changements apporteront de la valeur à votre CV.
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La question la plus importante est “quel type de vie je veux vivre ?”
Et non pas quelles sont vos compétences actuelles ? Ou qu’est-ce que je peux faire avec mes compétences ? Ou, quelles sont les aides pour m’assister ? … Le monde a vraiment changé ces 20 dernières années Aujourd’hui on apprend toute la vie et surtout apprentissage ne rime plus avec soumission – bancs de l’école – ennui, et notations … On apprend autrement, on apprend à son rythme, on utilise les vidéos, les animations, les ateliers pratiques …. La conséquence c’est qu’on change de métier si on le veut ! Si vous réfléchissez uniquement en fonction de vos compétences actuelles, vous n’oserez jamais changer de Vie ! Avez-vous suivi mon guide coaching nouvelle vie pour y voir plus clair ?
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Mettre de côté les démarches de bilan de compétences, c’est dépassé !
Vous avez bien plus besoin d’un bilan de motivations et d’un travail sur la créativité ! Un bon coach peut vous y aider d’ailleurs ! Toute démarche de connaissance de soi, de développement personnel peut vous aider : essayer le qi gong, la peinture, la cuisine créative … C’est en se faisant plaisir et en prenant soin de soi qu’on se dessine un bel avenir, pour cultiver le champ des possibles. Ne vous laissez pas embarquer dans un projet de reconversion parce que votre conseiller vous y voit bien ou parce que vos copains vous ont lancé un “pas cap?” au dernier barbecue ! On ne joue pas ses 5 prochaines années sur 2 heures de délire !
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Tester le métier pour de vrai avant de chercher une formation
Votre reconversion ne peut pas être réussi si vous ne passez pas par là.
La première chose à faire est de discuter avec une dizaine de personnes dans le métier qui vous attire et de vous dégoter une immersion de quelques jours . Je vous explique comment faire un test d’activité ici. ça marche autant pour les projets de reconversion que pour les projets de création d’entreprise. Faites le ! Faites le vraiment ! Vous n’imaginez pas le nombre de gens qui m’ont remercié de les avoir poussé à cela parce qu’ils se sont rendus compte que cette reconversion ne leur apporterait pas le quotidien qu’ils cherchaient ou parce qu’ils ont sentis qu’ils n’avaient pas les reins pour assumer le stress allant avec ce type de métier ! Evidemment vous ne pourrez pas faire une immersion chez votre concurrent direct en bas de chez vous mais vous pouvez chercher un “stage” dans une entreprise du secteur d’activité dans un autre secteur géographique : il n’est généralement pas trop compliqué de loger chez des amis ou de la famille pour 15 jours le temps d’une immersion … En changeant de ville, région et en jouant peut être sur la recommandation de votre proche en plus, vous aurez 5 fois plus de chance d’obtenir facilement une réponse positive.
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Penser aux gens que vous allez côtoyer : vous plaisent-ils ?
C’est la clé pour se sentir heureux au travail : avoir du respect pour ses clients et sentir que l’on fait quelque chose qui contribue à leur satisfaction. Quelque soit votre métier. Vous avez des « clients » : ce sont les personnes qui vous disent « merci. Quand est-ce que c’est prêt ? Il y a un problème. C’est génial ! ». Parfois il s’agit des mêmes clients que l’entreprise pour qui vous travaillez. Parfois ce sont des clients internes : des collègues qui récupèrent votre travail, l’enrichissent avant de le transmettre à d’autres collègues ou au client final. Bref repérez qui seront vos clients et assurez-vous que vous aurez du plaisir à les aider. Si vous êtes un geek et que vos clients sont « déconnectés », ça risque de vite vous ennuyer. Si vous êtes raffiné et contemplatif et que vous n’allez côtoyé plus que des gens brutes de décoffrage et pressé, vous risquez vite d’en avoir plein le dos …
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Prendre rendez-vous avec votre famille dès que vous avez des pistes
Expliquez-leur le métier qui vous tente, le genre de vie qui va avec à la lumière de vos premières interviews : préparez une liste de ce que cela implique comme changements dans la vie de famille et de ce qui restera inchangé pour eux. Demandez-leur de réfléchir à leurs questions à ce sujet et prenez un nouveau rendez-vous avec eux autour d’un gâteau dimanche prochain pour en parler. Vous avez besoin de leur soutien tout comme ils ont besoin de vous. Faites le aussi avec les enfants : dès qu’ils sont en âge de parler, ils peuvent tout à fait exprimer ce qui est soutenable pour eux ou pas. “Papa ne rentrera plus pour te border du lundi au jeudi, Maman ne t’accompagnera plus pour ceci …” Et écoutez les ! Je ne veux pas dire que vos enfants vont décider à votre place mais vous rappelez qu’il y a un moment pour tout !
Vous savez que sur leur lit de mort, 99% des gens regrettent d’avoir trop travaillé, de ne pas avoir pris plus de temps avec leurs enfants, de ne pas avoir nourris leur relations amicales .. Embarquez dans une reconversion est un tremblement de terre, vous devez négocier en pleine conscience avec vos proches ! Je sais aussi que certains se noient sous le travail parce que tout simplement leur vie personnelle ne leur va pas : travailler plus pour oublier qu’on s’est mal marié n’arrangera rien ! Vous ne ferez que vous enfermez un peu plus dans une relation inintéressante car avec cette reconversion, vous serez plus dépendant économiquement de votre conjoint(e).. En tout cas pendant les 3 ans qui viennent, le temps de progresser dans vos fonctions … Ou pour les 7 ans à venir si vous empruntez une grosse somme !
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Préparer vos interviews des personnes dans le métier choisi
Vous devriez a minima leur poser ces 6 questions :
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- qu’est-ce qui leur plaît dans leur quotidien,
- qu’est-ce qui leur déplaît,
- quelles sont les qualités humaines nécessaires pour réussir dans le métier,
- précisez-moi les mutations qu’elles constatent ou anticipent dans leur quotidien,
- combien peut-on envisager en terme de rémunération au début et maintenant,
- quel est le conseil qu’elles auraient aimé recevoir avant de se lancer dans ce métier.
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Job ou hobby ?
A l’heure où la valeur travail s’effrite avec un taux de chômage inégalé et où on commence à parler de plus en plus de revenu universel qui pourrait permettre de ne chercher un emploi que si on le souhaite ou de vivre plus simplement avec un revenu minimum et de donner son temps à des missions associatives ou autres, il est bon de vous interroger sur vos intentions :
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- voulez-vous gagner de l’argent ?
- cherchez-vous à avoir un statut avec cette activité pour ne plus être “femme / homme au foyer” ?
- désirez-vous avoir le plaisir d’exercer réellement ce métier ?
Parfois, il suffit de s’investir une ou deux soirées par semaine dans une association pour trouver son emploi actuel plus agréable ! En plus, vous enrichissez votre CV et vous rencontrez du monde, ce qui vous ouvrira des opportunités à coup sûr ! Ce serait dommage de tout jeter par la fenêtre pour répondre à un désir de renouveau qui pourrait être comblé sans prendre de risque pour votre carrière et finance ! En tout cas, de nos jours, même en reconversion, on essaie de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Avec la crise économique qui va s’amplifier (n’en doutez pas une seconde), ce serait un manque de bon sens de ne pas bien réfléchir à ça avant de se jeter à l’eau. Si vous me dites que vous n’avez pas le temps car c’est l’occasion de votre vie, je vous réponds que vous n’avez rien compris…
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Ne pas confondre plaisir de la fonction et plaisir du secteur d’activité
Vous pourriez vous éclater en tant que serveur dans un bar à cocktail branché et vivre un cauchemar si vous étiez manager de ce bar ! Avec le recul, on se rend souvent compte que le plus important ce n’est pas le secteur d’activité mais bien votre fonction. Si vous êtes un touche-à-tout, bourré de créativité et très pro actif comme un multipotentialiste qui s’ignore l’entrepreneuriat devrait vous séduire. Si vous êtes touche à tout, ambitieux et plus réactif que pro actif, la franchise ou les concessions vous iront bien. Si au contraire, vous êtes très méticuleux, rêveur, pointilleux, plus dans le verbal que dans l’action, une fonction plus technique et sans management vous plaira plus.. Et sera plus à même de vous emmener loin !
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Éviter les conseils du genre « ça devrait te plaire ça… »
Définitivement, votre avenir vous appartient : il est temps de vous affranchir des personnes qui vous influencent…
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Compléter cette phrase « je serai le (la) plus heureux(se) si je pouvais … »
Tant que vous n’avez pas les larmes aux yeux, ce n’est pas une bonne piste ! Il faut que ça vous fasse vibrer ! Vous devriez vous mettre sur la piste de votre mission sur terre 🙂
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Dépasser vos croyances limitantes et le regard des autres
Sans faire un cours de psychologie, vous devez savoir que nous avons tous intériorisé des croyances sur les sujets essentiels de la vie selon l’éducation que nous avons reçu ou les gens que nous côtoyons : « les femmes ne font pas ça, les hommes ne montrent pas leurs sentiments, l’argent c’est sale, il faut faire ça avant 50 ans sinon tu as tout loupé .. » Ces croyances nous empêchent d’avancer, d’oser… Parce que nous avons peur de nous tromper, d’être mal jugé , de perdre l’amour et le soutien de nos proches ou encore parce que c’est douloureux de changer de comportement après tant d’années. Réfléchissez honnêtement : si vous n’aviez pas besoin d’en parler ni à votre famille, ni à vos amis ( comme un agent secret que tout le monde imagine fonctionnaire …) et que vous ayez absolument toutes les compétences du monde : qu’aimeriez-vous faire ? C’est très important de pratiquer ces exercices de divergence pendant lesquels vous ne vous censurez pas une seconde avant d’aller plus loin.
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Muscler votre biceps de la confiance en vous
Vous avez besoin de croire en vous et vos capacités pour envisager sereinement une reconversion professionnelle. Je sais que beaucoup pensent réorientation professionnelle quand ils ont le moral dans les chaussettes mais franchement quand on est complètement à plat, il n’y a pas grand chose de bon qui arrive. Comment faire alors pour retrouver la confiance en soi ? Vous pourriez commencer par lister chaque jour les 5 choses que vous avez faîtes et dont vous êtes fiers. Au début, si vous êtes très mal en point, vous pourriez vous réjouir d’avoir pris votre douche, fait 30 min d’activité physique, d’avoir rangé votre bureau, passé un coup de fil à machin et d’avoir dit non à telle proposition. Et puis, au fur et à mesure, vous serez fier de plus grandes réalisations. Écrivez les tous les soirs et endormez-vous sur ces pensées positives. L’important c’est d’être constant dans la pratique et de fêter une fois par semaine vos progrès !
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S’ouvrir à de nouveaux horizons pour réussir votre reconversion professionnelle
Pour cela, rien de mieux que de changer un peu les gens que vous côtoyez. Ne fermez pas la porte à vos amis ( sauf si vous êtes plus mal après les avoir vus, dans ce cas ils sont toxiques : fuyez !). Simplement, rencontrez de nouvelles personnes qui vous parleront d’autres choses : inscrivez-vous dans une association, faites des visites en groupe… Écoutez des podcasts sur votre smartphone de gens que vous ne connaissez pas. Le but est clairement de vous ouvrir à d’autres manières de penser, de vous aider à changé de filtre de perception sur la vie. Préférez toujours les gens positifs (évidemment !) et apprenez à poser des questions pendant les rencontres réseaux pour que chacun y trouve son compte !
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Ne pas se censurer !
Chaque envie qui pointe son nez devrait être couchée sur le papier de votre calepin de reconversion professionnelle « ma vie demain ». Cela vous servira : pour ne rien oublier, pour voir votre chemin, pour l’étudier plus sérieusement le moment venu, pour la rayer si vous (seul) le décidez.
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Penser large et multi-activités
Il y a de plus en plus de personnes qui exercent plusieurs activités et cela n’est pas forcément synonyme de précarité. La reconversion professionnelle c’est aussi l’occasion de garder votre emploi actuel tout en montant un projet à côté pour vous réaliser plus pleinement et en limitant les risques. C’est en tout cas la voie royale pour ménager la chèvre et le chou 😉
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Savoir choisir l’organisme de formation est la clé de votre reconversion
Si votre projet de reconversion demande une formation professionnelle comme dans 80% des cas, choisissez une école de formation pour la qualité de ses enseignants (qui devraient tous avoir un pied dans le monde professionnel ou entrepreneurial sinon ça sent mauvais) et pour leur capacité à vous enseigner les nouvelles facettes du métier. Trop d’école et même surtout de grandes écoles (se reposant sur leurs lauriers) ne se mettent pas à la page et ont par exemple loupé la révolution numérique et ses conséquences dans tous les compartiments de la vie professionnelle. Trop de personnes choisissent l’organisme de formation en fonction de la simplicité administrative, de “la marque” ou du coût à l’entrée… sans penser qu’à la sortie beaucoup de formations n’apportent rien !
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Adopter une mentalité de gagnant et d’entrepreneur
Arrêter de penser comme un salarié qui a des droits, des avantages acquis, … Quelque soit votre projet, cette mentalité de gagnant et d’entrepreneur vous servira. On cherche tous des salariés, des collègues, des partenaires qui ont les qualités des gagnants. Cultivez les qualités des entrepreneurs en faisant un point ici.
Un schéma pour changer de vision de votre vie professionnelle
Pour finir cette série de conseils, j’ai envie de partager avec vous cette grille qui présente les 4 manières de vivre sa vie. Peut-être que cela vous aidera à revisiter vos ambitions et votre avenir. Pour évaluer les voies de reconversion professionnelle, posez-vous des questions sur votre posture professionnelle. Voici une analyse de 2 auteurs américains qui a le mérite d’être simple, illustrée et propice à la réflexion. Il existe 4 positions de vie face à l’argent, le temps, la sécurité et l’entrepreneuriat.
Gauche : 90 à 95 % de gens pour 5 à 10 % de fortune |
Droite : 5 à 10 % de gens pour 90 à 95 % de fortune |
L e mot-clé est : TRAVAIL pour un salaire | Le mot-clé est : Se créer un LEVIER FINANCIER |
Profil Employé salarié : E
La façon la plus courante de gagner sa vie.
Cela signifie revenus linéaires: temps contre argent : pour augmente mon salaire, je dois faire plus d’heures de travail ou suivre des cours de perfectionnements.
Je suis donc dépendant de mon employeur et travaille pour son enrichissement et mon confort (au travail) actuel .
Il n’y a pas de sécurité à long terme et je n’ai que 24 heures par jour. A la fin d’un mois le compteur recommence à zéro.
Profil Travailleur non salarié : T
Je suis mon propre employé.
J’investie 100 % de mon temps et 100 % de mon capital pour moi.
Je porte le 100 % des risques et je perçois mon revenu après toute déduction de mon entreprise. Je n’ai que 24 heures par jour et à la fin d’un mois le compteur recommence à zéro. C’est donc aussi du linéaire.
C’est le cas classique des indépendants, des auto-entrepreneurs et de beaucoup d’activité comme l’artisanat ou le service par exemple. Rares sont les patrons de TPE à pouvoir fermer leur commerce plus de 2 semaines par an et à moins d’avoir une équipe de plus de 10 personnes avec un excellent adjoint, vous ferez parti de ceux là.
E et T dépendent de leur présence sur leur lieu de travail, car ils travaillent pour le système, un système linéaire (ils louent leurs temps contre de l’argent). Ils sont limités en temps et en âge (la retraite).
Dans les autres situations P et I, ce n’est pas le montant de mon revenu qui est important mais: est-ce que je peux, avec mon revenu actuel, être libre en temps et en finance, de pouvoir arrêter de travailler dans les cinq à six ans qui viennent ou de diminuer mon temps de travail ?
Profil Propriétaire d’entreprise indépendant (le Clientrepreneur) : P
Il s’agit ici de revenus résiduels et exponentiels: par exemple, les produits que je consomme tous les jours deviennent des sources de revenus exponentiels grâce à un système de duplication . C’est le cas évident du marketing de réseau sur des biens de consommation.
Plus largement, cela peut être le cas de toute entreprise construite sur une offre de service ou produit pensé pour s’extraire de son entreprise : le patron s’offre du temps. Son CA n’est pas lié à son temps de travail. Citons par exemple :
– les auteurs,
– les chanteurs,
– les artistes,
– les professionnels du marketing de réseau,
– les sociétés vendant des biens immatériels
– les sociétés ayant tout automatisées… si je vends des produits sur internet et qu’absolument tout est sous traité et automatisé, je suis propriétaire d’un système qui me fait gagner de l’argent.
Profil Investisseur : I
Revenus résiduels : basés sur un capital.
C’est une façon de gagner sa vie difficile d’accès. Mes revenus résiduels proviennent de placements. Je dois posséder un capital important ou avoir travaillé très longtemps pour y avoir accès.
P et I ont plus de 24 heures par jour. Ils ne dépendent pas de leur présence sur leur lieu de travail, car c’est le système qui travaille pour eux. Ils ne sont pas limités en temps et en âge. Seulement 5 à 10 % de la population gagne sa vie du côté droite du quadrant.
Le sigle ETPI est Copyright par R. Kiyosaki et S.L. Lechter, auteurs de « père Riche, père Pauvre » et « l’école des affaires » aux éditions Un monde différent, Site www.richdad.com
Attention ne déduisez pas de ce schéma qu’il faut à tout prix devenir Propriétaire ou Investisseur, certains d’entre nous seront bien plus heureux en étant salarié ou travailleur. Vous devez vous écouter.
Pour ceux qui veulent en savoir plus, une vidéo de l’auteur expliquant sa théorie :
Témoignages de personnes ayant changé de métier
Avant de passer aux témoignages, je vous invite à découvrir le site reconversion-professionnelle.net pour vous permettre d’avancer sur votre chemin et de récupérer le guide clé présentant toutes les étapes à franchir dans l’ordre.
Reconversion de Lionel, ingénieur manager en informatique … qui passe au BIO !
extrait d’un article de Cap Cohérence, spécialiste des reconversions professionnelles
La décision de la reconversion professionnelle
Charly : Tu as donc complètement changé de cap professionnel au bout de 13ans d’expérience. Pourquoi à ce moment-là ? Comment savais-tu que c’était le bon moment ?
Lionel : Après ma mutation en Province, j’ai commencé par perdre mon autonomie, puis ma capacité de décision, puis mon équipe. (…) Et puis j’arrivais à 40 ans, je crois que c’est le temps de la prise de recul et des remises en questions ! Enfin, l’élément déclencheur a été une nouvelle restructuration dans ma société, où on m’a demandé de remonter sur Paris si je voulais poursuivre ma carrière. 1 an après avoir quitté la capitale… C’était trop pour moi !
La reconversion professionnelle et le niveau de vie !
Charly : Pour mener cette reconversion professionnelle, comment as-tu quitté ton entreprise ?
Lionel : J’ai fait un burn out. Ça a été l’élément déclencheur, je ne pouvais physiquement plus continuer. J’ai été arrêté deux mois. J’ai trouvé une formation au Bio qui m’intéressait et qui devait débuter 3 mois plus tard. Je devais trouver une solution pour me libérer d’ici là. J’ai alors fait une demande de CIF qui a été validée. (…) Puis pendant ma formation, mon entreprise ne voyant plus de suite possible à notre collaboration, on m’a logiquement proposé une rupture conventionnelle, que j’ai signée quelques mois plus tard.
Charly : J’imagine que tu devais avoir un bon salaire dans ton ancienne société, vu ton poste. Est-ce que tes niveaux de vie et de revenu ont baissé ? C’est une des plus grandes craintes de ceux qui entreprennent une reconversion professionnelle.
Lionel : Lors de ma formation, j’ai volontairement baissé mon niveau de vie pour savoir jusqu’où je pouvais aller. Je me suis rendu compte que quand on avait plus de temps, on avait besoin de moins d’argent. J’ai réussi à diminuer mes besoins de 30% ! C’est énorme !
Peut-on entreprendre après un burn out ?
Charly : Personne ne parle vraiment du burn out. Qu’as-tu envie de dire aux personnes qui vivent un burn out ?
Lionel : De ne pas le cacher, d’en parler, de s’entourer, de se dire que ça va passer, ce n’est pas une dépression. Il ne faut pas non plus culpabiliser, on n’est pas totalement responsable de cette situation. C’est vraiment une alerte. Il faut alors réagir et changer quelque chose. Pas forcément tout, mais il faut changer quand même !
Charly : Justement, qu’as-tu envie de dire aux personnes qui hésiteraient à se lancer ? A ceux qui sont en pleine remise en question ?
Lionel : J’ai envie d’insister sur le besoin de temps, de vivre et d’imaginer ce qu’on voudrait vivre avant de se lancer dans un projet. C’est vraiment un processus lent, qui doit être mûri. Il y a une transition qui prend du temps et on ne peut pas brûler les étapes ou aller trop vite.
Il faut absolument arrêter l’habitude de se mettre des plannings et des jalons. N’ayons pas peur du vide, de se mettre à nu.
Ce qui est bien difficile dans cette société du plein !
Que retenir de l’interview de Lionel ?
- L’importance de structurer sa démarche suivie pour identifier un nouveau projet
- L’incroyable force de l’être humain après un burn out
- La nécessité de s’engager dans une voie qui fait du sens !
Aude : assistante de direction à gérante d’une société de services à la personne
extrait de http://www.studyrama.com/pro/emploi/outplacement-reconversion/40-ans-le-bon-age-pour-une-reconversion-18630.html
Comment vous est venue l’idée d’une reconversion ?
Arrivée à la veille de la quarantaine, cela faisait dix ans que j’étais assistante de direction dans le même cabinet d’avocats. Je me suis aperçue qu’en plus de connaître mon poste par cœur, je ne disposais d’aucune possibilité d’évolution en interne. Mon idée était de monter une structure de services pour les seniors dynamiques.
Que vous a-t-on conseillé ?
On m’ a offert de dresser un bilan de compétences, en toute discrétion, c’est-à-dire avec un cabinet de recrutement parisien et en dehors de mes heures de travail. Cela m’a pris beaucoup de temps, d’énergie et a nécessité une grosse introspection mais au terme de ce bilan, j’avais une idée plus nette de ma capacité à me reconvertir. Dès ce moment-là, j’étais décidée à créer une entreprise de services à la personne, et le Fongecif était décidé à me suivre.
Que retenir de l’interview de Aude ?
- L’importance de se réveiller avant d’être dans le mur ! Si vous n’avez aucun espoir de progrès dans votre métier, vous allez rouiller…
- La nécessité de faire un bilan de compétence comme je vous y aide avec ma formation MONREVE
- La nécessité de se former à son nouveau métier et au métier de dirigeant !
Sandra : employée commerciale dans une banque à étudiante en soins infirmiers !
extrait de http://www.infirmiers.com/concours-ifsi/temoignages-conseils-et-astuces/40-ans-elle-se-reconvertit-pour-devenir-infirmiere.html
Cela fait presque 15 ans que je suis employée commerciale dans une banque. J’ai fait ce métier sans conviction mais avec débrouillardise. Car commerciale, ce n’est vraiment pas une qualité dont je peux me gratifier. Mais bon, je me suis arrangée pour conseiller au mieux mes clients, toujours tiraillée entre le besoin client et les objectifs commerciaux. J’en ai parfois mal dormi, mais bon, j’ai fait avec.
La petite voix qui pousse à changer
Pendant au moins dix ans, une petite voix me disait tu n’es pas faite pour ça, tu vas devenir aigrie… Mais bon, changer pour quoi ? Quand les seuls diplômes qu’on a sont un bac B et un BTS de secrétariat trilingue et que tu es un peu passionnée par tout, ce n’est pas facile de se trouver. J’ai donc vécu ma petite vie emplie de travail et de sport jusqu’au jour où je suis devenue pompier volontaire. J’ai ainsi pu me sentir un peu utile et ça a commencé à soulager mon errance professionnelle. Je me disais qu’à défaut d’avoir un beau métier dont je peux être fière, j’avais au moins une belle passion. Ma vie s’équilibre enfin, mais juste un peu car évidemment je ne suis pas totalement satisfaite de moi… Mais un événement ou plutôt un choix va tout changer.
Un événement qui bouscule et pousse à changer de vie
Il y a quelque temps, mon frère souffrant d’une polykystose rénale (mots à points pour le scrabble !) commençait à entrevoir le chemin vers la dialyse et, lors d’une intervention pour le préparer à cela, j’ai eu l’occasion de pouvoir me proposer comme donneur vivant et après un long périple médical (je pourrais vous le raconter mais ce n’est pas le sujet) nous avons fait l’échange… Enfin ! Moi, j’ai reçu un bonheur éternel et lui, un nouvel espoir de vie en bonne santé.
Mais là, le cheminement professionnel allait trouver la réponse, et ce sans que je m’en rende compte. Tout au long des examens médicaux préparatoires et des tests, j’ai côtoyé les infirmiers, j’ai pu leur poser des questions, ils m’ont rassurée, soignée, soulagée, et m’ont permis de réaliser cette opération comme si c’était facile. J’ai alors compris que c’était ce métier là qui me correspondait. Moi aussi je veux écouter, prendre en charge, diagnostiquer, soigner, être là pour les autres.
La préparation
O.K., maintenant que j’avais trouvé comment y arriver, est-ce que je rentre dans le bureau du Président de la Banque en chantant : « au revoir Président », ou bien… Non, bien sûr que non. Avant d’en parler, j’ai testé la réaction de mon entourage concernant ce projet et là je n’ai eu que des encouragements et de la motivation. Alors je me suis inscrite à une préparation par correspondance. J’ai fureté sur tous les forums de santé et les réseaux d’information pour me préparer à l’épreuve de culture générale, j’ai fait mes devoirs de préparation psychotechnique et culture générale puis j’ai passé deux concours.
Bon le premier, hé bien, c’était le premier et souvent, le premier, c’est pas terrible. Bref je me suis plantée. J’ai été prise par le temps en essayant de répondre à chaque question dans l’ordre, donc forcément. Ce n’était pas la bonne façon de réussir les tests, mais en tout cas, ça m’a servi de repère, de brouillon et au final, je m’en suis mieux sortie au concours passé dans ma ville. Vient ensuite l’oral (je me suis dis « là, tu vas passer au grill »). Entre mon âge, mon métier, forcément ça va être compliqué… mais finalement, je crois que je m’en suis pas trop mal sortie. Je ne fais pas la fanfaronne, mais voilà, le jour des résultats, je ne suis pas sur la liste principale mais première sur la liste d’attente. Le stress de l’attente du coup de fil commence. Je vais sur plein de forums pour savoir comment ça se passe et si j’ai mes chances… J’avoue qu’en lisant certains messages, j’ai eu peur, alors je ne saurai trop conseiller de ne pas trop les lire. Privilégiez plutôt vos amis qui sont passés par là et qui vous guideront tant pour le concours que pour l’école.
Maintenant, la balle est dans mon camp. Il me reste à faire le plus dur mais plus le passionnant et je suis vraiment contente que ça m’arrive maintenant à 40 ans.
Votre métier actuel n’est pas une prison
J’ai voulu témoigner pas vraiment pour raconter ma vie mais pour dire aux personnes qui sont en CDI comme moi, qui ont une stabilité professionnelle mais ne sont pas épanouis dans leur travail, réfléchissez, restez ouvert au fait que votre entreprise n’est pas une prison.(…)
Maintenant, la balle est dans mon camp. Il me reste à faire le plus dur mais plus le passionnant et je suis vraiment contente que ça m’arrive maintenant à 40 ans.
Que retenir de l’interview de Sandra ?
- L’importance d’écouter sa petite voix intérieure
- La nécessité de structurer sa démarche de reconversion
- Il n’y a pas d’âge pour se lancer !
Ariane : reconversion professionnelle à 40 ans en tant que diététicienne !!
extrait de https://lesnouveauxaudacieux.com/2013/09/18/ariane-dieteticienne-hedoniste-prendre-conscience-de-sa-vocation-a-40-ans-cela-peut-aussi-etre-un-atout/
Prendre conscience de sa vocation à 40 ans, cela peut aussi être un atout !
Petite fille timide, Ariane passe son enfance dans les livres, qu’elle dévore avec passion. Excellente élève, elle obtient son Bac C (S), enchaîne sur une classe préparatoire et intègre HEC, « presque par défaut, car je n’avais pas de réelle vocation » raconte-t-elle. Son premier stage dans une multinationale la confirme dans l’idée que le marketing produit n’est pas sa tasse de thé et, lorsqu’un grand groupe lui propose un poste de jeune cadre généraliste, elle accepte. « C’était concret, humain, je rencontrais du monde. J’ai refusé une opportunité au contrôle de gestion pour finalement m’occuper des études marketing auprès des clients ». Au bout de 11 ans, mettant à profit cette expérience, Ariane se dit qu’il est temps de bouger et rejoint une SSII comme consultante en relation client. « Le métier s’est révélé porteur de contraintes commerciales et informatiques qui ne me passionnaient guère, même si j’appréciais le travail en équipe, très enrichissant. J’ai donc basculé rapidement vers de l’accompagnement du changement. Cela me plaisait plus, mais ce n’était pas encore ça, et mon investissement dans les missions était honnête, sans plus » se souvient-elle.
J’ai trouvé l’idée de mon nouveau métier en surfant sur un site pour lycéens
Au bout de cinq ans, cette insatisfaction latente commençant à lui peser, Ariane fait un bilan de compétences. Elle imagine vaguement qu’elle est faite pour une carrière dans les ressources humaines, mais aspire à autre chose sans savoir encore à quoi. C’est alors qu’écoutant le conseil d’une amie, elle se met à surfer sur les sites d’orientation destinés aux lycéens. « Je suis tombée sur ‘’diététicienne’’ et cela a été une révélation. La gourmandise et l’humain réunis dans un métier, c’était pour moi ! Certes, mes parents m’avaient donné le goût des bonnes choses, et l’art de bien manger fait partie de ma vie depuis des années, mais cela ne m’avait pas effleurée ». Ariane s’inscrit au CNED pour passer son BTS par correspondance, sans effectuer la mise à niveau conseillée en math et biologie. Du coup elle rame, car son bac date un peu et que ce cursus est très scientifique. Comme elle ne sait pas du tout si cette aventure débouchera sur une nouvelle carrière, elle conserve parallèlement son job et consacre alors ses soirées et ses WE exclusivement à sa formation. Tout cela sans en parler à personne, car seul son compagnon et ses parents sont alors au courant.
Sa mère s’inquiète de la voir, à terme, « lâcher une belle situation » tandis que son père, très pragmatique, lui propose de l’aide pour réviser la biochimie. Quant à son conjoint, il est pour l’idée de reconversion, tout en trouvant que le choix d’Ariane n’est peut-être pas assez radical. Ce n’est pas grave : elle est tellement occupée qu’elle n’a pas le temps de se poser des questions. (…) Pour effectuer ses stages justement (en collectivité, en milieu hospitalier, en hôtellerie/restauration), Ariane prend de longs congés sans solde sans donner de raison à son employeur, ce qui est à l’origine d’un gag au printemps 2007 : « J’ai été absente juste au moment de la campagne présidentielle et, dans ma société, la rumeur a couru que je faisais partie de l’équipe rapprochée d’un des candidats » plaisante-t-elle. A l’automne 2007, après deux années d’études, elle décroche son diplôme et décide de le compléter par une formation avec le G.R.O.S., tout en donnant ses premières consultations, par bouche à oreille et sans avoir encore de cabinet. « Début 2008, j’ai passé la vitesse supérieure : je suis allée voir mon patron et j’ai demandé un temps partiel pour création d’entreprise, chose qu’il n’a pu me refuser (c’est la loi) ».
Voir les articles à propos de :
J’étais tellement passionnée que j’avais envie de partager mon enthousiasme
A l’été 2008, c’est le démarrage : désormais salariée à mi-temps, Ariane s’installe en parallèle dans un cabinet à proximité de Saint-Lazare et commence à se constituer une clientèle. Son blog, créé en mars 2008, fait des débuts prometteurs. Mi-2009, elle réduit encore son temps partiel à deux jours par semaine, avant de quitter définitivement la société début 2010 pour pouvoir se consacrer pleinement à son nouveau métier. Elle prend son bâton de pèlerin et va rencontrer les médecins prescripteurs du quartier, généralistes, cardiologues notamment, afin de se faire connaître. Au-delà de la promotion classique, Ariane se met aussi à faire quelque chose de nouveau pour elle : « j’ai commencé à ‘’réseauter’’, moi qui n’avais jamais ressenti ce besoin avant. Là, c’était différent, j’étais tellement passionnée que j’avais envie de partager largement mon enthousiasme. Réseaux professionnels, réseaux féminins, virtuels et réels, je me suis mise à rencontrer une multitude de personnes avec un plaisir extraordinaire. Enfin, pour compléter mon blog, je me suis inscrite sur Twitter, qui s’est aussi révélé une formidable source de contacts » raconte-t-elle.
J’ai besoin d’aide !
Mais ce tourbillon si euphorisant menace alors de l’engloutir tout entière : avec l’aide d’un coach, Ariane refait alors le point sur ses réelles priorités. « Cela m’a aidé à me recentrer sur la notion d’envie et de plaisir. Aujourd’hui, même si mon niveau de vie a considérablement diminué, je n’accepte aucun projet par contrainte financière. Que j’accompagne un particulier, que je donne une conférence ou que j’anime un atelier en entreprise, tout doit être en phase avec les messages que j’ai envie de véhiculer » précise-t-elle.
J’ai enfin le sentiment d’être à ma place
Si elle doit dresser un premier bilan, Ariane se dit totalement satisfaite. « En cinq ans j’ai atteint, voire dépassé, mes objectifs de départ. En termes de revenus, rien à voir avec mon ex-salaire de consultante, mais pour ce qui est de l’épanouissement, c’est incomparable ! Moi qui étais dans le temps plutôt réservée sur ma vie professionnelle, maintenant dans les dîners je suis intarissable. J’adore mon métier, j’adore être mon propre patron, j’adore toutes les perspectives que m’offre ma nouvelle vie, les marges de progression que j’ai et les formations que je continue à faire ». Sa philosophie ? Ne pas rester statique, élargir son approche, s’ouvrir en permanence à de nouvelles choses, en bref continuer à avancer ! « Aujourd’hui, j’ai enfin le sentiment d’être à ma place » précise-t-elle dans un sourire.
Et dans dix ans ?
Aucune idée ! Peut-être aurai-je d’ici là écrit des livres, peut-être ne travaillerai-je plus que 4 jours par semaine ? Je vais en tout cas veiller à ne pas me laisser dévorer par ma passion. Au quotidien, je continue à lire beaucoup, à aller nager et à regarder de temps en temps des séries, trois activités qui me vident la tête lorsque je suis en surchauffe !
Que retenir de l’interview de Ariane ?
- Trouver sa vocation ce n’est pas facile !! La formation MONREVE vous y aide pas à pas
- Tout est plus facile quand on se sent aligné avec son métier
- La reconversion professionnelle va vous donner une énergie formidable
Comprenez bien qu’avant d’entreprendre une reconversion, vous devez savoir où vous souhaitez aller car c’est la clé de la construction de votre projet : vos idées, votre manière de vendre, tout dépend de cette décision.
Résumé pour réussir votre reconversion professionnelle
Je vous ai dit que 50% des français en âge de travailler veulent changer de métier. Mais il s’agit de 83 % des actifs (sondage IPSOS) qui envisagent une reconversion en cas de licenciement. Alors si vous êtes dans ce cas, n’ayez pas peur !
Ce que vous devez retenir :
- Faites un vrai bilan de vos motivations personnelles
- Interviewer des personnes qui sont dans les secteurs qui vous font vibrer
- Mettez-vous au clair sur les compétences qui vont vous manquer pour réussir et mettez en place un plan de formation pour les acquérir.
- Si toutefois votre reconversion professionnelle consiste également à devenir entrepreneur, commencez par acquérir les compétences d’entrepreneur avant de vous former aux compétences métier. En effet il ne sert à rien de se former à la pâtisserie pour ouvrir une pâtisserie si vous ne savez pas piloter le démarrage et le développement de cette boutique. En plus de 15 ans à accompagner des entrepreneurs, j’ai vu énormément de personnes se former à leur nouveau métier AVANT de se former au métier de dirigeant… une énorme partie de ces personnes ont regretté ce chemin car en 1 à 2 mois à se former au métier de dirigeant, ils ont complètement changer de vision de la vie et ont changé de projet ! Economisez votre temps et votre argent en commençant par devenir chef d’entreprise et ensuite nous pourrons valider votre plan d’action de formation complémentaire si c’est nécessaire uniquement !
Enfin n’hésitez pas à partager cet article et à commenter ! Parlez-moi de vos préoccupations quant à votre réorientation !
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Sources :
- Site www.richdad.com
- https://lesnouveauxaudacieux.com/2013/09/18/ariane-dieteticienne-hedoniste-prendre-conscience-de-sa-vocation-a-40-ans-cela-peut-aussi-etre-un-atout/
- http://www.infirmiers.com/concours-ifsi/temoignages-conseils-et-astuces/40-ans-elle-se-reconvertit-pour-devenir-infirmiere.html
- http://www.studyrama.com/pro/emploi/outplacement-reconversion/40-ans-le-bon-age-pour-une-reconversion-18630.html
- un article de Cap Cohérence
14 commentaires sur “Le guide de la reconversion professionnelle : étapes, erreurs et conseils clés”
Super article, merci !
Vraiment très intéressant cet article, je suis justement entrain de chercher ma voie
Oui Marlène, je suis sûre que nous pouvons arriver à trouver votre voie ensemble vu ce que vous m’avez dit dans les autres commentaires.
Bonjour,
Merci pour votre blogue qui est très complet et qui m’a aidé à voir plus clair dans mes projets.
Je suis passé par toutes les questionnements et interrogations (plus les tests du futur métier). Je suis prête à faire le grand saut.
Un seul détail me taraude néanmoins, car pour valider mon activité, j’ai besoin d’une formation universitaire (35h/semaine pendant un an), je suis en poste à temps plein. Je pense demander une rupture conventionnelle afin d’intégrer cette formation. Je peux financer les frais de la formation mais je n’ai pas les fond nécessaire pour vivre sans salaire pendant un an. Est-ce qu’on peut cumuler les indemnités de chômage avec une formation?
Merci d’avance pour votre réponse.
Bien à vous.
Non on ne peut pas cumuler mais si vous êtes en France et que vous en parlez avec votre conseiller pole emploi il peut y avoir une allocation adulte en formation. Le montant est variable selon votre situation…
Bravo pour ce site très agréable à lire et très complet.
Une petite question ; en terme de chronologie quand est-ce le mieux de partir de chez notre employeur (en conge creation d’entreprise par ex)
une fois étude, business plan, business model formation faite ou avant?
Est-on indemnisé par POLE EMPLOI dès le début du congé creation entreprise?
merci
Le mieux c’est de faire formation et business plan AVANT de partir afin que tout de suite vous puissiez démarrez.
Il n’y a pas d’indemnisation pole emploi si congé création d’où l’importance que l’activité permette tout de suite de gagner sa vie : il faut bien la préparer avant.
Sinon le temps partiel pour création est un bon compromis dans de nombreux cas. Vous avez regardé mes 2 conférences ici ? https://intro.macreationdentreprise.fr
Merci pour ce merveilleux dossier, je pense à la reconversion depuis déjà une bonne année et malgré mes tentatives, ça a échoué pour le moment ( mes employeurs ne me laissent pas partir rupture conventionnelle refusée). Mais je ne perd pas espoir. Je recommence mes recherches après une période de « digestion » une période de vertiges une entorse du genou ( quand le corps parle).
Le milieu du vin me passionne réellement et celui de la banque m’ennui à mourir (fiscalité loi …) et pourtant j’adore apprendre, je suis un peu touche à tout mais j’aime vraiment ce milieu et j’essaye de me dépatouiller pour vraiment réaliser mes ambitions.
Une astuces avec mon employeur ?
Vu que vous êtes dans un grand groupe, négociez un temps partiel pour création d’entreprise sera bcp plus facile ! ( https://www.macreationdentreprise.fr/conge-pour-creation-d-entreprise/ et https://www.macreationdentreprise.fr/conge-sabbatique-et-creation-dentreprise/)
Formez-vous au préalable avec mon MBA Entrepreneur ici : https://intro.macreationdentreprise.fr et faisons ensuite les démarches ensemble.
Eh ! tres ravi du dosier et le bon moment c’est vraiment maintenant merci.
Yannick 43 ans : En juillet de cette année j’ai fais un burn out + 3 hernies discale … Etant encore en arrêt actuellement, je pense changer de voie rapidement !! J’ai passé de multiple formations sans aucunes aides :
– Tous les différents corps d’états en bâtiment y sont passé.
– Économiste de la construction.
– Boulanger
– Petites enfance
– Serveur et barman
Et j’en passe car la liste serait encore bien longue… Mon problème c’est comme dans votre petit ” 10 ” Ne confondez pas plaisir de la fonction et plaisir du secteur d’activité !
Je suis déjà comme ça :
un touche-à-tout reconnu et non un bricoleur , bourré de créativité, très pro actif, ambitieux , très méticuleux , pointilleux, etc …
Comme vous l’avez dis, les bilans de compétences ne servent à rien car les personnes qui le gèrent ne sont pas assez qualifier ou ouvert d’esprit pour nous comprendre .
J’ai découvert qui j’étais, grâce à mon épouse à 39 ans . Il m’ a fallut 1 an pour digérer tout ça !!
Je fuit la monotonie , pour moi elle représente la mort…
Je suis dans un état d’esprit qui m’empêche d’être positif,
je suis dans l’embarra, car avec mon dos je ne sais plus quel voit choisir!!
Yannick, cet article devrait vous intéresser vu qui vous êtes :
Suivez mon programme court ici pour trouver votre voie : https://www.macreationdentreprise.fr/vous-voulez-trouver-une-idee-de-business/
De ma maigre expérience, la pire situation pour penser à une reconversion est lorsque l’on est dos au mur, au bord d’un licenciement.
Bravo et merci pour ce dossier très complet! Des conseils très éclairés et pertinents!
J’étais dans le cas de figure où ce n’était pas mon métier mais mon modèle d’affaire qui ne me convenait pas. Heuresement j’ai fait la part des choses. Mais ce n’était pas une évidence dès le départ : étant graphiste, je n’avais vu à l’oeuvre qu’une seul façon de faire et j’ignorais tout simplement qu’une autre voie était possible. Alors que de nos jours, on a les moyens de créer son métier à son image!
Je vois plusieurs entrepreneurs retrouver la motivation du début en envisageant leur business sous un nouvel angle.
J’ai passé 3 ans en couveuse d’entreprise et j’ai pu aussi constater que quantité de personne souhaite se reconvertir suite à un licenciement. Bien souvent, l’âge favorise ce phénomène : c’est maintenant ou jamais!
Super blog je repasserai sans doute 🙂