Création entreprise : Pourquoi vous devez lire ce dossier
D’aprĂšs une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par OpinionWay, de plus en plus de Français ont cette envie irrĂ©sistible de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Et devinez quoi ? Ils ne sont pas motivĂ©s par de simples raisons, mais par un dĂ©sir ardent d’ĂȘtre plus heureux au travail. Les jeunes de 18 Ă 34 ans semblent particuliĂšrement enthousiasmĂ©s par cette idĂ©e, mĂȘme s’ils manquent parfois de prĂ©paration et de soutien. Eh oui, la jeunesse est impĂ©tueuse !
Mais ce n’est pas tout. Les personnes de plus de 35 ans commencent Ă©galement Ă se laisser sĂ©duire par l’entrepreneuriat. Pourquoi ? Parce qu’elles en ont ras-le-bol de l’injustice et de l’insatisfaction qui rĂšgnent dans leur emploi actuel. Elles aspirent Ă plus, elles aspirent Ă mieux.
La majoritĂ© des Français voient l’entrepreneuriat comme l’avenir du travail et estiment que c’est une bonne chose qu’il y ait de plus en plus d’indĂ©pendants. Cependant, il reste des obstacles Ă franchir, notamment la peur de l’Ă©chec et la peur de rĂ©ussir.
Antonella VILAND, coach pour entrepreneures et entrepreneurs depuis 2005, vous livre ici des conseils clĂ©s pour rĂ©ussir dans la crĂ©ation d’entreprise. Laissez-vous surprendre par les tĂ©moignages et dĂ©couvrez ces conseils afin de vous donner le courage et les connaissances nĂ©cessaires pour franchir le pas.
Création entreprise et envie de bonheur
Quelle est la vĂ©ritĂ© sur la crĂ©ation d’entreprise ? Est-ce plaisant ou dĂ©sagrĂ©able ? Câest ce quâon va voir dans cet article.
Selon une enquĂȘte dâOpinionWay menĂ©e Ă lâoccasion du 23Ăšme salon des entrepreneurs, 37% des Français ambitionnent une crĂ©ation d’entreprise ou une reprise d’entreprise, contre 25% lâan dernier.
Voyons ensemble ce qui les anime, leur profil, les projets plébiscités et les conseils clés pour que ça marche !
Création entreprise et envie de bonheur:
DerriĂšre cette envie se cache l’aspiration Ă plus de bonheur (au travail). Nous voulons :
-
- moins de souffrance au travail,
- plus de liberté,
- plus d’autonomie et de rĂ©alisation …
- Et plus de revenus pour la plupart, mĂȘme si ce n’est pas le premier critĂšre.
Qui sont ces français tentĂ©s par la crĂ©ation d’entreprise ?
Sans surprise, ce sont les jeunes, de 18 Ă 34 ans, qui expriment la plus forte envie de se lancer dans la crĂ©ation dâentreprise (55%), mais les 35-49 ans dĂ©jĂ bien installĂ©s dans leur vie professionnelle y pensent presque autant (43%).
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Les jeunes entrepreneurs en danger
Si les jeunes ont l’avantage de ne pas avoir contractĂ© de dettes et n’ont pas forcement encore une charge de famille, ils n’ont pas en revanche autant d’argent de cĂŽtĂ© pour se lancer que leurs aĂźnĂ©s.
PoussĂ©s par le fort taux de chĂŽmage ou l’absence de perspective dans l’entreprise traditionnelle qui n’a pas su tirer parti des nouvelles technologies, excitĂ©s par la surmĂ©diatisation de l’entrepreneuriat et le discours de la presse grand public, qui ne les aident pas non plus, tant ils vĂ©hiculent une image dĂ©formĂ©e des clĂ©s de la rĂ©ussite : les jeunes sautent le pas, sans filet et sans prĂ©paration.
Notons aussi que sur le plan comportemental, c’est aussi une gĂ©nĂ©ration qui a tendance Ă zapper et qui a perdu confiance dans ses aĂźnĂ©s qui lui semblent dĂ©connectĂ©s de la rĂ©alitĂ©, ce qui ne les incline pas Ă se faire accompagner sĂ©rieusement dans leur projet. Je les comprends.
Il en rĂ©sulte dans cette tranche d’Ăąge de nombreuses idĂ©es d’entreprise ou de crĂ©ations d’entreprise trop peu mĂ»ries, avec une insuffisance cruelle de stratĂ©gie commerciale et marketing que le manque de mise de fond initial viendra finir de tuer dans l’Ćuf.
En français et en clair, je dirai qu’il y a un Ă©norme gĂąchis ! On jette les jeunes dans le grand bain et pendant ce temps-lĂ , on affiche des taux de chĂŽmage artificiellement plus bas. On n’est pas si loin de l’image des jeunes “chair Ă canon” des grandes guerres… Sauf que cette guerre-lĂ est plus silencieuse et moins visible.
Il s’agit de la rĂ©volution numĂ©rique Ă laquelle la France ne sait pas se prĂ©parer ni rĂ©agir. Ăvidemment je pourrais incriminer le systĂšme scolaire qui est totalement incapable de prĂ©parer les jeunes aux nouvelles dimensions du travail que cela implique : c’est bien normal, comment voulez-vous demander Ă des dinosaures de l’enseignement de prĂ©parer des jeunes Ă ce qui s’assimile pour eux Ă des soucoupes volantes ?
Mais il n’y a pas que cela qui est en cause : la lutte sans merci des plus vieux et de ceux qui ont un statut protĂ©gĂ© pour garder leurs acquis sociaux qui se transforment en hold-up gĂ©nĂ©rationnel et social :
pourquoi cotiser quand on sait que le systĂšme sera mort pour soi quand on en aura besoin ou qu’on aura atteint l’Ăąge de la retraite, Ăąge reculant si rapidement qu’il devient un lointain mirage ? Pourquoi seuls les grands syndicats ont le droit d’ĂȘtre Ă©coutĂ© alors qu’ils ne reprĂ©sentent pas la majoritĂ© ?
Cela en fait de bonnes raisons de vouloir tout plaquer et entreprendre !
Les plus de 35 ans remontĂ©s Ă bloc pour leur crĂ©ation d’entreprise
En effet pour ceux qui ont plus de 35 ans, les motivations aussi sont lĂ en nombre :
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- plafond de verre pour les femmes malmenées par leur supérieur suite à leurs grossesses ou à leur simple condition de femme,
- inégalité et injustice perçue,
- discrimination,
- manque de reconnaissance humaine et financiĂšre,
- stress grandissant,
- conditions de vie qui se dĂ©tĂ©riorent…
Certains diront que c’est la crise du milieu de vie, moi je pense que c’est un rĂ©veil salutaire pour prendre sa vie en main !
Et puis il y a ceux qui un jour prenne conscience qu’ils sont SurdouĂ©, SurqualifiĂ©, ou Multipotentialiste : pour ne pas se gĂącher, il faut agir !
Nous ne sommes pas nés pour subir, nous sommes nés pour agir :
quelle est notre mission ? Nos talents ? La vie passe et les concessions sont plus difficiles : sera-t-on fier de sa vie si on continue ainsi ?
Bien sĂ»r entreprendre demande de l’effort mais le principal est tellement naturel : il s’agit juste de s’ouvrir et d’apprendre chaque jour de nouvelles choses !
Le jour oĂč je n’aurai rien appris, je serai morte. Pas vous, ami #entrepreneur ?
Création entreprise : le profil des entrepreneurs évoluent
Autre fait intĂ©ressant : ConfrontĂ©s Ă la crise et au chĂŽmage, les employĂ©s (38%) et les ouvriers (49%) sont aussi de plus en plus nombreux Ă vouloir se mettre Ă leur compte qu’avant.
La montĂ©e en puissance des projets entrepreneuriaux ” prĂȘt Ă porter”
C’est en raison pourquoi les rĂ©seaux de franchises et associĂ©s ont le vent en poupe. Cela explique aussi la montĂ©e en puissance de la vente directe qui s’impose comme un second revenu et une activitĂ© que tout le monde peut dĂ©marrer … Sans compĂ©tences comprenez. Aie ! J’ai bien dit dĂ©marrĂ© !! Pas rĂ©ussir, une fois de plus… Et oui la presse parle de lancer son entreprise, pas de RĂUSSIR…
Ceux qui peuvent s’en sortir dans l’entrepreneuriat, qu’on parle de franchise ou pas, dans un systĂšme aussi corrosif que le nĂŽtre sont ceux qui se rĂ©vĂšlent capable de bien choisir leur projet afin d’utiliser leurs points forts, ĂȘtre rĂ©aliste par rapport Ă leur contraintes et Ă©difier leur vision entrepreneuriale (cf. le programme de ma formation pour trouver la bonne idĂ©e de business “MON RĂVE”) puis de mettre en Ćuvre un plan de dĂ©veloppement efficace et rĂ©aliste (cf. le programme de ma formation Ă l’entrepreneuriat Entreprendre en sĂ©curitĂ© ).
La franchise est une bonne solution pour beaucoup mais il faut prendre le temps de la choisir et de se préparer.
Le podium des projets de crĂ©ation d’entreprise
Le podium revient :
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- A la maison d’hĂŽtes,
- Puis au commerce de proximité
- Enfin au conseil
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Juste derriĂšre le podium, les activitĂ©s liĂ©es Ă l’art.
Sans surprise pour la France, les entrepreneurs du web sont minoritaires (17%) et loin du podium !
Que peut-on en dire ?
La dĂ©ferlante de food truck s’est calmĂ©e : c’est une bonne chose, il n’y avait plus d’emplacements ! LOL. Non sĂ©rieusement trop c’est trop. Il ne reste plus beaucoup de places et ce n’est pas l’eldorado !
Les chambres d’hĂŽtes reflĂštent le dĂ©sir de changer de vie et de vivre Ă la campagne : pourtant ces projets trĂšs coĂ»teux sont d’une rentabilitĂ© mĂ©diocre.
Les projets web qui eux permettent de vivre lĂ oĂč on veut sont plus portĂ©s par des rĂ©sidents de la capitale ! DrĂŽle de monde ou manque cruel de rĂ©flexion et d’information Ă©clairĂ©e ? L’Ă©cosystĂšme web n’a pas besoin de 24h/24 7J/7 un rĂ©seau physique ou cela ne tourne pas rond… J’ai beau aimĂ© Paris, je prĂ©fĂšre ma verdure au quotidien pour moi et ma famille…
Mais si vous ne suivez pas la formation MON RĂVE, qui pourra vous dire si vous n’ĂȘtes pas en train de vous lancer dans le pire cauchemar de votre vie ?
Autre point, les français assimilent web et startup à tort.
Mais ce n’est pas toujours le cas ! Une startup a un business model “scalable” : pour faire simple, aprĂšs de trĂšs gros investissements initiaux, le projet est lancĂ©. Il faut un nombre extrĂȘmement important pour atteindre le point d’Ă©quilibre, seuil de rentabilitĂ©, moment oĂč on commence Ă faire des bĂ©nĂ©fices. En revanche passĂ© ce seuil, les coĂ»ts fixes par client sont quasi nuls et donc les bĂ©nĂ©fices peuvent littĂ©ralement exploser. C’est loin d’ĂȘtre la seule façon d’entreprendre sur le web. Je vous en parle ici.
Comment devenir vendeur sur internet ?
37% des futurs entrepreneurs pensent entreprendre en famille
Et lĂ , Ă©normĂ©ment de professionnels vous diront que c’est trop dangereux… Moi au contraire, je trouve ça bien Ă plusieurs niveaux mais cela mĂ©riterait un autre billet ;-). Une chose est sĂ»re : il faut prendre le temps de parler et poser les choses, encore plus en famille ! On en reparle en dĂ©tail bientĂŽt.
Le travail indĂ©pendant perçu comme l’avenir du travail
Parmi les Français consultĂ©s par OpinionWay, 66% pensent que entreprenariat est la forme d’activitĂ© amenĂ©e Ă se dĂ©velopper le plus Ă l’avenir, contre seulement 32% pour le salariat.
Et 70% pensent que c’est une bonne chose qu’il y ait de plus en plus d’indĂ©pendants !!
Excellente nouvelle donc, les Français commencent Ă abandonner les schĂ©mas du siĂšcle dernier du salariat et ont envie de s’adonner au plaisir de la libertĂ© et de l’autonomie ? C’est super ! Si 1 français sur 3 veut entreprendre et que 2 français sur 3 trouvent cela gĂ©nial, alors il n’y a plus Ă hĂ©siter !
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Création entreprise et vous : serez-vous cap ou pas cap ?
Pour ceux qui ont dĂ©jĂ une idĂ©e, rendez-vous Ă ma prochaine confĂ©rence “comment entreprendre sans risque, les 6 Ă©tapes clĂ©s”.
Et puis ça va sans le dire mais c’est mieux en le disant, j’aimerai beaucoup recueillir votre avis Ă vous :
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- qu’est-ce qui vous empĂȘche de sauter le pas ? Dites-moi tout !
- Comment imaginez-vous votre vie aprĂšs ?
- Quel est le plus petit pas que vous dĂ©cidez de rĂ©aliser pour avancer dans votre projet aujourd’hui ?
Vos rĂ©ponses m’aideront Ă publier encore plus de contenus qui vous intĂ©ressent vraiment. Alors Ă votre clavier !
Source :
Toutes les données chiffrées de ce dossier sont tirés du sondage réalisé par Opinion-way.
http://www.opinion-way.com/pdf/sondage_opinionway_-_les_francais_l_entrepreneuriat_et_le_travail_independant_-_uae_le_roch_les_mousquetaires_sde-_28_janvier_2016.pdf
Une vidéo sélectionnée sur la création entreprise pour enrichir votre réflexion :
Avec Alexandre Mirlicourtois – Directeur de la conjoncture et de la prĂ©vision.
Est-ce que le contenu de cette vidéo et de cet article vous inspire ou vous éclaire
? On en parle en commentaire ?
3 commentaires sur “La crĂ©ation entreprise tente 1 Français sur 3 : entre plaisirs et dangers, la vĂ©ritĂ© !”
Salut,
Je suis tout Ă fait dâaccord avec toi !
Bravo pour lâarticle
beaucoup d’informations trĂšs utiles. Merci, ce n’est vraiment pas Ă©vident de se lancer lorsque l’on a pas toutes les informations en main
Antonella,
Lâaccompagnement des personnes pour maĂźtriser leurs outils et dĂ©velopper leurs capacitĂ©s est souvent nĂ©cessaire pour gagner en efficience et en productivitĂ©.
Consultant-formateur en efficacitĂ© professionnelle depuis dix ans, jâaccompagne et je forme prĂšs de 500 personnes par an. Jâai notamment une expĂ©rience dans les cabinets dâavocats en accompagnement du changement, Ă Paris et Ă Londres ainsi que dans diffĂ©rentes banques.
Je suis entrepreneur depuis 1992 et le plus dur est de tenir avec un projet viable.
Bravo pour vos accompagnements.